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"Je défendrais mes droits en tant que personne qui a travaillé autant d'années, qui a rendu autant de services et qui a droit à une retraite", a fait savoir Carlos Ghosn dans les colonnes du Figaro, à qui il a accordé une longue interview après sa (très) coûteuse évasion du Japon, estimée à 18 millions d'euros. "J'ai demandé à partir à la retraite", précise encore l'ancien capitaine d'industrie. Des prétentions qui n'ont pas manqué de faire réagir. Sur le plateau de RTL, par exemple, la ministre du Travail n'a pas mâché ses mots.
"Tout cela est un peu ridicule. Demander une retraite-chapeau dans ce contexte, c'est un peu indécent. Avec le conseil d'administration, on a jugé qu'il n'avait pas le droit à sa retraite-chapeau puisqu'il a quitté son poste avant la fin de ses fonctions", déclare Muriel Pénicaud non sans préciser qu'il s'agit d'un "point de vue personnel". Et elle de rappeler que l'État compte parmi les actionnaires du groupe Renault.
Dans son interview au quotidien national, Carlos Ghosn avait anticipé ce genre d'analyses. "Ma démission de Renault ? C'est une farce !", avance l'ex-patron. "Chacun connaît les conditions dans lesquelles j'ai dû quitter Renault : j'étais emprisonné ! Mais que je sache, il existe un droit en France, il existe une justice. La façon dont tout cela s'est déroulé à ce moment-là sera connue", a-t-il ajouté.
Retraite-chapeau de Carlos Ghosn : jusqu'où ira l'ancien patron du Losange ?
Peu satisfait par la communication financière de Renault, qu'il juge erronée, Carlos Ghosn a d'abord écrit au président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), à la mi-décembre. Puis, il a décidé de saisir en référé les prud'hommes à Boulogne à la fin du mois. Avant cela, il a eu l'occasion d'échanger avec le Losange, qui campe ses positions.
L'ancien PDG réclame le paiement de son indemnité de départ à la retraite, estimée à 249 999,99 euros, ainsi qu'une pension annuelle de 774 774 euros, explique Capital.
L'ancien capitaine d'industrie conteste également la suppression de sa rémunération en actions, qui représente plus de 20 millions d'euros pour l'année 2019. Il envisage donc de saisir le tribunal de commerce pour la récupérer.