De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Huit mois et toujours pas de réponse. Elisa Pilarski a été retrouvée morte le 16 novembre dernier, mordue à mort par un ou plusieurs chiens. Depuis ce drame, son compagnon Christophe Ellul et sa famille tentent de comprendre ce qui a bien pu se passer ce samedi d'automne, alors qu’elle était seule et qu'une chasse à courre débutait à proximité. Au moment de son décès, la jeune femme – qui était enceinte de six mois – promenait Curtis, le chien de son compagnon Christophe Ellul.
Mort d’Elisa Pilarski : où en est l'enquête ?
Décrit dans un premier temps comme un American Staffordshire, l’animal a ensuite été présenté comme un croisement entre un Patterdale terrier et un Lévrier Whippet. Selon les informations de plusieurs de nos confrères, le chien serait en réalité un pitbull, une race interdite en France. Né aux Pays-Bas, il aurait été importé par Christophe Ellul avec un de ses frères, Diego, mais n’aurait pas été enregistré dans l’Hexagone. Interrogé par Planet, son avocat évoque un "oubli" de sa part, plaidant l’erreur de bonne foi.
Le jour du drame, Elisa Pilarski a appelé son compagnon en début d’après-midi. Selon les déclarations de ce dernier, confirmées par son avocat auprès de Planet, elle aurait affirmé, en panique, être attaquée par des chiens menaçants. Un échange qui, selon lui, a duré seulement quelques secondes. L’avocat de Sébastien van den Berghe, le maître d’équipage de la chasse à courre, a émis des doutes sur la durée de cet appel, ce qu’a démenti le conseil de Christophe Ellul. De nombreuses zones d’ombre demeurent donc toujours dans cette enquête, alors que les résultats des prélèvements génétiques n’ont toujours pas été rendus et ne devraient pas l’être avant la fin de l’été, voire la rentrée. Alors que de nombreuses questions sont toujours sans réponse, une femme vient de jeter un pavé dans la mare…
Mort d’Elisa Pilarski : l'appel aux services de secours
Quels sont les chiens impliqués dans la mort brutale d’Elisa Pilarski ? Dans un communiqué publié au mois de février, le procureur de la République de Soissons évoquait un décès dû à des morsures provoquées par "un ou probablement plusieurs chiens". De quoi relancer, pour certains, la piste des chiens de la chasse à courre. Si les membres du Rallye La Passion ne croient pas à cette possibilité, ils ne sont pas les seuls. Interrogée par Le Progrès, une bénévole de la SPA de Beauvais affirme ne pas croire à la responsabilité de ces animaux. Elle s’étonne également que les services de secours n’aient pas été appelés "ni par Elisa, ni par Ellul" le 16 novembre. Que dit ce dernier ?
Mort d’Elisa Pilarski : la version de Christophe Ellul
Cette affirmation vient contredire les premières déclarations de Christophe Ellul à la presse, à la fin du mois de novembre. Interrogé par L’Union, le compagnon d’Elisa Pilarski expliquait alors avoir tenté d’appeler les secours mais en vain, faute de réseau. C’est finalement une voisine, à qui il a demandé de l’aide, qui le fera pour lui. C’est une nouvelle zone d’ombre qui s’ajoute donc aux nombreuses interrogations qui persistent autour de la mort de la jeune femme. Interrogé par Planet, l’avocat de l’équipage de chasse à courre affirmait que Christophe Ellul devrait s’expliquer sur plusieurs points. Pour l’avocat de ce dernier, il le fera en temps et en heure, mais seulement devant les autorités policières ou judiciaires.