De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le mystère demeure autour du décès d’Elisa Pilarski, dont le corps a été retrouvé il y a trois semaines dans une forêt de l’Aisne, dévoré par des chiens. L’enquête se poursuit mais aucun élément n’a pour l’heure été donné sur les chiens impliqués ni sur le déroulé des événements. Depuis bientôt un mois, de nombreuses questions se posent sur cette journée du 16 novembre, alors que les enquêteurs envisagent plusieurs scénarios. Les proches de la jeune femme, qui était enceinte de six mois, continuent de faire vivre sa mémoire sur Internet, tout en attendant des réponses à leurs interrogations.
Femme enceinte dévorée : qui est l’homme qu’elle a croisé ?
La famille d’Elisa Pilarski peut compter sur le soutien de nombreux internautes qui, touchés par ce drame, partagent leurs pensées et leurs mots de réconfort. Ils sont aussi nombreux à se poser des questions sur la mort de la jeune femme enceinte et à s’étonner que l’affaire n’ait pas encore livré tous ses secrets. Certains s’interrogent notamment sur l’homme que la jeune femme aurait croisé peu de temps avant son décès. Comme l’a expliqué le procureur de la République de Soissons le 20 novembre, Elisa Pilarski avait signalé sur son compte Facebook qu’un chien de type malinois non tenu en laisse "rôdait dans les environs". Il précisait alors que ce chien n’avait pas été identifié. Le message posté par la jeune femme a depuis été supprimé mais, selon LCI, elle expliquait avoir eu une dispute avec le propriétaire de l’animal. "Heureusement", elle était avec son chien Chivas, sinon "boucherie assurée", ajoutait-elle alors.
Aucune autre information n’a depuis été donnée sur ce chien ou son propriétaire. Mais l’hypothèse de son implication a très vite été rejetée par Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski. Auprès de France 3, il a expliqué après le drame : "Elle a bien croisé un homme qui ne tenait pas son chien en laisse, je pense qu’ils se sont un peu engueulés, mais à mon avis cela ne rentre pas dans l’affaire". Seuls les résultats des prélèvements génétiques vont permettre d’éliminer certains chiens et d’en impliquer d’autres.
Femme enceinte dévorée : pourquoi les analyses prennent-elles du temps ?
Les autorités ont très rapidement demandé des prélèvements génétiques sur 67 chiens, les cinq de la victime et les animaux d’un équipage de chasse à courre, dont certains se trouvaient dans la forêt ce jour-là. Bientôt un mois après le drame, certains internautes s’étonnent que les résultats des prélèvements n’aient toujours pas été communiqués. Les prélèvements effectués sur ces 67 chiens ont pour but d’"identifier" les animaux impliqués, avait précisé le parquet à la fin du mois de novembre. Le 20 novembre, le procureur de la République de Soissons indiquait dans un communiqué que "les investigations techniques de prélèvements génétiques (…) se sont achevées".
Comme le rappelle BFMTV, de nombreux ADN ont été retrouvés sur le lieu où est morte Elisa Pilarski. Les prélèvements effectués sur les chiens pourraient donner lieu à d’éventuels rapprochements avec ceux réalisés sur le corps de la victime. Les traces de morsures retrouvées sur le cadavre vont également être analysées par le laboratoire et les résultats pourraient prendre jusqu’à six semaines. "L’ampleur du nombre d’analyses et de rapprochements génétiques va différer de plusieurs jours la date de retour des résultats de ceux-ci", précisait le procureur de la République de Soissons dans un communiqué. Rien d’inquiétant donc à ce que ces résultats n’aient toujours pas été communiqués.En attendant qu’une piste puisse être privilégiée grâce aux prélèvements, les enquêteurs s’intéressent toujours à plusieurs possibilités. Parmi elles, une attaque de son propre chien, Curtis, qu’elle promenait au moment de son décès.
Femme enceinte dévorée : que devient son chien Curtis ?
Au moment de son décès, Elisa Pilarski promenait son chien Curtis, un American Staff âgé de deux ans. L’animal a été retrouvé blessé, notamment à la tête, près du corps de la jeune femme. Son chien, encerclé par d’autres animaux, aurait-il pu s’attaquer à elle en essayant de se défendre ? Interrogé par France 3 peu de temps après le drame, Christophe Ellul a rejeté cette hypothèse, estimant que "Curtis l’a défendue". "C’était son bébé, on faisait beaucoup de compétitions avec nos chiens. Tous ceux qui connaissent Elisa et Curtis savent que c’était un duo qui marchait bien", a-t-il ajouté auprès de la chaîne de télévision. Pris en charge par des vétérinaires, le chien devait faire "l’objet d’un examen comportemental", a très tôt annoncé le procureur de la République de Soissons.
Le sort de Curtis a ému les internautes et continue de soulever des interrogations sur la page Facebook créée en mémoire d’Elisa Pilarski. Des proches de la jeune femme ont annoncé que l’animal avait été placé dans une fourrière où, selon les derniers éléments communiqués sur le réseau social, il serait toujours. Si la rumeur de son euthanasie a circulé pendant quelques temps, elle a rapidement été démentie par des proches de la jeune femme.
Une pétition, lancée sur le site Change, demande à ce que Curtis soit "sauvé" : "Merci de vous mobiliser pour sauver Curtis qui est innocent, juste coupable d’aimer Elisa. Merci de tout faire pour que Curtis retrouve sa famille, en souvenir d’Elisa", est-il écrit. La pétition a été signée par plus de 94 000 personnes.