Affaire Daval : ce grave événement qui pourrait bouleverser le déroulement de l’enquêteAFP
Depuis plusieurs mois, la justice et les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui est véritablement arrivé à Alexia Daval, que son mari – Jonathann – a avoué avoir tuée. Mais certaines preuves pourraient avoir été altérées…

Affaire Daval : les scellés brisés, la maison cambriolée

Inoccupée depuis l’interpellation de Jonathann Daval, le 29 janvier 2018, la maison ou vivait le couple a été saccagée le dimanche 3 mars 2019. Il s’agit du lieu supposé du meurtre d’Alexia Daval, comme le rappelle L'Est Républicain.

"Tout a été retourné", ont expliqué les gendarmes qui ont pu inspecter les lieux. Ils ont été prévenus par une voisine, qui a constaté que les scellés posés sur le domicile avaient été arrachés et laissés au milieu de la chaussée. Les techniciens en identification criminelle et la brigade de recherches de Vesoul (Haute-Saône, Bourgogne-Franche-Comté) privilégient la piste du cambriolage, rapporte L’Express. Il ne faut pas, selon eux, y voir un acte de malveillance.

"C’est un cas classique de vol, comme en ont été victimes 624 000 ménages l’an dernier en France, mais dans un lieu tout sauf classique", a expliqué le procureur de la République, Emmanuel Dupic. Problème : un cambriolage dans ce type de logement pourrait potentiellement avoir des conséquences sur le bon déroulement de l’enquête comme l’indique L’Est Républicain. Toutefois, les autorités compétentes avaient déjà procédé à plusieurs prélèvements et le domicile avait déjà été fouillé.

Affaire Daval : pourquoi cambrioler cette maison précisément ?

Le procureur de la République est formel : il est "peu probable" qu’il y ait un lien entre le cambriolage et le meurtre d’Alexia Daval. La "piste de la vengeance" est même exclue d’emblée, faute d’acte de malveillance.

Vidéo du jour

"La maison était restée telle quelle depuis sa mise sous scellées, lors de l’interpellation de Jonathann Daval, fin janvier 2018. Elle était donc inoccupée depuis. C’est peut-être ce qui a incité les auteurs à la cibler", a estimé Emmanuel Dupic. Selon lui, les malfrats étaient vraisemblablement à la recherche de "bijoux, de pièces de monnaie étrangère, d’argent". "Pour l’heure, nous ne connaissons pas le montant du préjudice", précise-t-il néanmoins. L’enquête qui vient d’être ouverte devrait permettre d’identifier les biens volés.