Recrutement des cambrioleurs, méthodes ultra-violentes : ce que l'on sait du home-jacking, ce phénomène qui concerne désormais Monsieur et Madame Tout-le-Monde

Alors que les cas de cambriolages et de home-jacking se multiplient dans l’Hexagone, les célébrités ne sont plus les seules touchées par ce fléau. Dernièrement, Cyril Lignac, Nikos Aliagas, Patrick Sébastien, mais aussi Bruno Guillon ou encore Vitaa, ont été sévèrement atteints par cette pratique de cambriolages d’un nouveau genre, qui s’accompagne de violences traumatisantes. Outre le vol d’objets personnels, le home-jacking se caractérise également par une séquestration des habitants du domicile avec un usage de la force. Voici ce que l’on sait, pour l’heure, du home-jacking.

Recrutement des cambrioleurs, méthodes ultra-violentes : un dispositif qui inquiète

Si les cambriolages ont toujours été d’actualité, le home-jacking connaît une expansion inquiétante ces dernières années. En effet, il s’agit d’un anglicisme qui désigne un cambriolage ayant lieu en présence des occupants d’une maison ou d’un appartement. Lorsque le foyer est vide, on retient, avant tout, la notion de cambriolage, mais si le lieu d’habitation est attaqué avec ses résidents, on notifie ici le phénomène de home-jacking. Il s’agit ainsi d’une pratique qui s’inspire directement de l’expression “car-jacking”, un procédé qui consistait à voler des biens auprès des occupants d’une voiture à l’arrêt.

Actuellement, même si le car-jacking existe toujours, il a progressivement cédé sa place au home-jacking, qui permet de planifier un cambriolage en présence des habitants d’un appartement ou d’une maison. Les cambrioleurs sont ainsi friands de ce processus puisque, grâce aux réseaux sociaux, il est facile de suivre, par exemple, l’emploi du temps d’une célébrité afin de planifier une attaque de cette ampleur. Le partage, par exemple, de vêtements ou d’objets de luxepar l’intermédiaire de ces réseaux orientent automatiquement les cambrioleurs vers ce dispositif.