De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Hollande : l’ennemi numéro un
Hollande président avec 62% à 64% des voix. C’est ce que prévoient les derniers sondages effectués respectivement par BFM TV et Orange. Les primaires ont donc bien réussi au candidat socialiste, qui battrait en 2012, un Sarkozy oscillant au second tour entre 36 et 38% des voix.
61% des Français ne voteront pas SarkozyFrançois Hollande gagne sept points par rapport à septembre et atteint le niveau le plus élevé pour un candidat socialiste, avec 35% d’intentions de votes au premier tour (DSK avait recueilli 33% en mars dernier). Tandis que Nicolas Sarkozy, lui, recueillerait 25% des suffrages. Selon le CSA, qui a réalisé le sondage pour BFM TV, "l'ambition de Nicolas Sarkozy d'aborder en tête le second tour semble d'autant plus difficile à réaliser que 61% des Français excluent aujourd'hui de voter pour lui au 1er tour".
Un heureux évènement ? Pas forcément pour 2012…
Tout le monde en a parlé. Carla Bruni enceinte, puis surtout maman (depuis le 19 octobre), et donc Nicolas Sarkozy papa. Une première à L’Elysée. Ce qui n’a pas échappé aux commentaires de la presse malgré la discrétion des parents. Carla Bruni a seulement adressé hier un petit mot de remerciement sur son site : "Je suis très touchée par les nombreux messages de félicitations qui me parviennent depuis la naissance de notre petite fille Giulia."
Mauvais atout
Mais l’heureux événement pourrait se retourner contre le père. Le récent sondage l’indique clairement. A la question "pensez-vous que la fille de Nicolas Sarkozy soit un atout ?" Les personnes interrogées ont répondu "non" à 43% (contre 16% de oui), pensant que cela renforce son image people. Une tendance plus que confirmée par BFM TV, qui annonce après sondage sur son site que pour 80% des gens, Giulia ne rendra pas Sarkozy plus populaire.
"Une joie privée"
Agé de 56 ans et père de trois enfants (Pierre, 26 ans, Jean, 25 ans, et Louis, 14 ans), Nicolas Sarkozy a déclaré le 20 octobre au Figaro, à propos de sa fille, "Nous avons trop souffert, Carla et moi, des rumeurs. Nous éviterons les photos". Car le président sait que l’image bling bling et people qu’il véhicule encore (malgré ses efforts pour s’en débarrasser) joue contre lui. En visite dans une entreprise à Mayenne, jeudi matin, Nicolas Sarkozy a encore déclaré sur sa fille, de manière informelle : "C'est une joie d'autant plus profonde qu'elle est privée".
Une république reprochable
"Le système Sarkozy aujourd'hui est corrompu". Ségolène Royal fut la première à le dire publiquement, le 29 juin 2010 sur TF1, dans le cadre de l’affaire Woerth-Bettencourt. Soupçonné d’être impliqué dans des conflits d’intérêts avec la milliardaire, le ministre du budget Eric Woerth a été, depuis, écarté du gouvernement par Nicolas Sarkozy (le 14 novembre 2010). Et le président lui-même a été accusé d’avoir reçu de l’argent liquide de la part de Liliane Bettencourt pour financer sa campagne présidentielle.
Depuis, les choses ne se sont pas arrangées pour le chef de L’Etat qui disait vouloir une République irréprochable. Loin s’en faut ! Car les affaires se succèdent à vive allure, en s’approchant dangereusement de lui.
L'affaire Karachi
Il y a ensuite, l’affaire Karachi. Relancée en octobre 2010 suite à de nouvelles révélations, celle-ci éclabousse Nicolas Sarkozy. Car l’attentat de Karachi, le 8 mai 2002 (qui a couté la vie à onze Français) pourrait être dû à des représailles suite à l’arrêt des rétrocommissions françaises versées au Pakistan dans le cadre de ventes d’armes. Des rétrocommissions qui auraient servies à financer de manière occulte la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, dont Sarkozy était le porte parole (en 1995)…
Et l’entourage proche de Sarkozy n’est pas épargné non plus. Notamment à cause des photos de vacances où l’on voit son ex-ministre de l’intérieur (et grand ami) Brice Hortefeux, avec Jean-François Copé, en vacances chez Ziad Takieddine. Cet homme d’affaire franco-libanais accusé d'avoir joué les intermédiaires dans l’affaire Karachi…
Robert Bourgi : l’embarrassant monsieur à fric
Enfin, les confidences de Robert Bourgi viennent encore ternir l’image du président. Ce proche conseiller de Sarkozy, spécialiste de l’Afrique, affirme avoir remis dans les années 90 des mallettes de plusieurs millions de dollars à Chirac et Villepin en provenance de dirigeants africains. Des mallettes dont Sarkozy aurait aussi bénéficié selon Michel de Bonnecorse, le conseiller Afrique de Chirac…
Opinion défavorable
En mai dernier, quatre ans après son élection, Nicolas Sarkozy battait un record : la cote de popularité la plus basse jamais atteinte pour un président français à un an de la fin de son mandat. Elu avec 53% des suffrages en 2007, Sarko pâtit désormais d’une impopularité fracassante.
Toujours en mai dernier, une étude TNS Soffres indiquait des chiffres alarmant : les ¾ des Français (76%) dressent un bilan négatif de son mandat. Et seul un Français sur dix juge son bilan plutôt positif (contre trois sur quatre qui le jugent plutôt négatif). Même parmi ses électeurs du premier tour de 2007, autrement dit les plus convaincus à cette époque, le président a déçu, puisque la moitié d’entre eux jugent son bilan négatif.
Les domaines d’interventions les plus critiqués par les Français sont : le pouvoir d’achat (dont 89% jugent le bilan négatif), l’emploi (80%) et la fiscalité (76%).
Il reste encore quelques mois à Sarkozy pour tenter de faire changer d’avis les Français… Autant dire que la tâche va être très rude.
L’UMP divisée
Les primaires socialistes ont attiré plus de 2,7 millions de votants. Un véritable succès jalousé par l’UMP… 61% des sympathisants de droite se déclarent d'ailleurs favorables au principe de primaires à droite pour la présidentielle de 2017.
Juppé devant Sarkozy
Si elles devaient avoir lieu dès maintenant, Nicolas Sarkozy aurait du mouron à se faire. Selon un sondage Viavoice publié le 3 octobre dans Libération, 26 % des Français estiment qu’Alain Juppé serait le meilleur candidat pour l’UMP en 2012 (alors que Sarkozy totalise 21 % des votes, Fillon 16 % et Copé 10 %).
Chez les seuls sympathisants UMP, Nicolas Sarkozy recueille cependant 54% de préférence contre 18% pour Alain Juppé…
68% pensent que Sarko va perdre
Mais la pire nouvelle du sondage reste une fois de plus sans appel : 68 % des Français pensent que Nicolas Sarkozy va perdre s’il se présente en 2012. Le président recueille notamment 25 % d'opinions plutôt négatives et 39 % d'opinions… très négatives.