Mort de Victorine : bientôt un suspect ?

Alors que les circonstances du décès de l'étudiante de 18 ans demeurent inconnus, les investigations se poursuivent. Selon l'avocate de la famille, Kelly Monteiro, "des pistes sérieuses vont rapidement émerger".

"Tous les moyens sont mis en œuvre pour trouver une issue rapide". Kelly Monteiro, l’avocate de la famille Dartois, en est convaincue. Interrogée par France 3, elle s’est dit satisfaite de la création de la cellule d'enquête nommée "HomRoches" (contraction d'homicide et de la commune de Roche, où le corps a été découvert), spécialement dédiée à l'affaire Victorine : "La création de cette cellule démontre tout l’intérêt qui est porté à cette affaire. Dix enquêteurs sont tout de même mobilisés le temps nécessaire."

Ces derniers jouent d’ailleurs une course contre la montre pour élucider le meurtre de Victorine.

Mort de Victorine : "des pistes sérieuses" devraient "rapidement émerger"

Maître Kelly Monteiro a déclaré ce jeudi à nos confrères de l’Internauteêtre "confiante". Elle pense que les chercheurs identifieront rapidement un suspect. "Je pense que des pistes sérieuses vont rapidement émerger", confie-t-elle, au vu de l'ampleur des moyens mis en œuvre par les forces de l’ordre. Les gendarmes de la cellule spéciale continuent leurs investigations.

Leur objectif ? Trouver le plus rapidement possible des éléments probants. Si, comme le précise l’avocate de la famille Dartois, "nous ne connaissons pas les circonstances du décès de Victorine", elle assure que "l’hypothèse de l’accident est bien exclue". Bien qu’elle ne puisse communiquer sur les informations concrètes dont dispose la justice, elle écarte, à ce stade de l’enquête, la piste de l’accident fortuit, engendrait par une mauvaise rencontre ou une dispute.

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De nombreux éléments restent à analyser pour faire la lumière sur cette affaire qui a ému la France entière.

Décès de Victorine : une information judiciaire contre X a été ouverte

Afin de poursuivre les recherches, une information judiciaire contre X a été ouverte. D’après le magistrat, "les qualifications pénales retenues sont l’enlèvement, la séquestration […] mais également le crime de meurtre". "En raison de la gravité des faits et de la complexité de l'affaire", trois juges d'instruction ont été nommés.

En plus d’un travail d’exploitation des images de vidéosurveillance et des données de téléphonie, 130 témoins et 662 personnes ont été "contactées dans l'enquête de voisinage", a déclaré, lundi 5 octobre, le commandant de la section de recherches de Grenoble.

Par ailleurs, les prélèvements effectués sur le lieu du crime, le corps de la victime, ses vêtements et effets personnels, ont-ils permis de connaître l’heure exacte de la mort de Victorine ?

Affaire Victorine : l’heure du décès non déterminée

Les différents éléments recueillis et analysés par des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), n’ont, pour l'instant, pas permis d’identifier l'heure du décès de Victorine. L’autopsie, qui a révélé "une mort par noyade avec intervention d'un tiers en raison de multiples ecchymoses internes retrouvées sur le corps de la victime", a indiqué le procureur de Grenoble, Eric Vaillant.

D’après Le Parisien, trois types d'analyses sont en cours : la recherche d'ADN, les empreintes digitales, et la recherche d’éléments pileux ou des fibres. On ignore également si c'est bien dans le ruisseau, où son corps a été découvert, que Victorine s'est noyée. Selon le quotidien, des prélèvements d'eau doivent ainsi être comparés à celle retrouvée dans l'organisme de la jeune victime.