De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans Affaires DSK, la contre-enquête, Michel Taubmann revient sur les dossiers impliquant l’ancien directeur du FMI dont il a recueilli les confidences. Dans ce livre, dont Paris Match publie les premiers extraits, Dominique Strauss-Kahn reconnaît mener "une vie sexuelle libre" en précisant cependant qu'un tel comportement n'a rien de rare dans la politique ou les affaires, et qu’il n’a à ce titre "rien fait d'illégal".
Une relation "consentie mais stupide" avec Nafissatou DIallo
L'ex favori des sondages revient en particulier sur sa relation "consentie mais stupide" avec Nafissatou Diallo sans laquelle "rien ne serait arrivé" selon lui. "Ce jour là, j'ai ouvert la porte à toutes les autres affaires".
Le 14 mai dernier, alors que DSK sort nu de la salle de bains de la suite 2806 du Sofitel de New York, Michel Taubmann affirme que la femme de chambre n’apparaît ni surprise, ni choquée de voir l’occupant de la suite dans le plus simple appareil. En se dirigeant vers la porte, Nafissatou Diallo aurait alors fixé son regard sur DSK, ce que ce dernier aurait alors interprété comme une invitation à l'acte sexuel précipité mais consenti qui s’en serait suivi. Michel Taubmann laisse par ailleurs entendre que le fameux téléphone BlackBerry égaré par DSK aurait pu être dérobé par la femme de chambre juste après le rapport.
"J'ai participé à des soirées libertines, c'est vrai...."
Outre l’affaire du Sofitel, l’auteur relate également les impressions de DSK sur les soirées du Carlton de Lille. "Lors de ces soirées galantes, il ne débourse jamais un centime" et "il ne se pose pas la question de savoir si ses partenaires d'un soir sont rémunérées, ce qui n'est pas systématique". Des accusations de recours à des services sexuels tarifés qui selon l’ancien ministre de l'Economie aurait davantage dégradé son image que l’affaire du Sofitel.
"Dans la presse, on associe mon nom à la prostitution, c'est insupportable". DSK précise également avoir "participé à des soirées libertines, c'est vrai, mais d'habitude, les participantes à ces soirées ne sont pas des prostituées". "La prostitution, le proxénétisme, je les ai en horreur", dit encore Dominique Strauss-Kahn. "Ce n'est pas moi, cela. Vous vous rendez compte des dégâts causés sur ma femme, sur nos enfants ?"
Dominique Strauss-Kahn affirme finalement avoir décidé de modifier totalement son mode de vie. Quand Michel Taubmann lui demande ce qui a changé depuis six mois, il répond : "J'étais en position de devenir président de la République. Et je ne le suis plus, c'est tout."