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A l'heure de la prise de service à Mieres, une localité minière des Asturies, les huit pompiers, casque sur la tête et chaussures aux pieds, sont sortis de leur caserne et se sont alignés debout face à un mur, où était suspendue une grande banderole avec les mots: "Tant de coupes (économiques ndlr) nous ont laissés à poil".
"Il vaut mieux huit pompiers qui montrent leur cul qu'une manifestation dans les rues contre les coupes", lance Javier Piedra, l'un des 16 pompiers de la brigade de Mieres, âgé de 41 ans.
Les pompiers étaient nombreux ces derniers jours à rejoindre les manifestations ayant accueilli le plan gouvernemental qui prévoit 65 milliards d'euros d'économies et vise particulièrement les fonctionnaires, privés cette année de leur prime de Noël, soit un mois de salaire.
"Nous voulons soutenir nos compagnons qui vont manifester cet après-midi", raconte très sérieusement Javier Piedra, ajoutant que seuls ceux qui sont de repos devaient participer au défilé, les autres ne pouvant abandonner leur poste de travail.
"Nous protestons parce qu'ils nous réduisent notre salaire, et maintenant ils suppriment la prime de Noël", explique-t-il. "Un pompier ici touche 1.500 à 1.550 euros en moyenne. Sans compter la prime de Noël, nous avons perdu presque 200 euros depuis les premières coupes de juin 2010", soit la baisse de 5% du salaire alors décidée par le précédent gouvernement socialiste. Des policiers également, sans insignes officiels mais très reconnaissables, ont participé aux rassemblements des derniers jours à Madrid. Jeudi soir, les syndicats UGT et CCOO ont manifesté dans 80 villes d'Espagne.