La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Large sourire, arrière-plan bucolique, vêtements estivaux et décontractés... Martine Aubry est bel et bien entrée en campagne. Habitués de sa mine résolue et sévère de femme politique, les Français ont été surpris de découvrir une autre Martine Aubry cette semaine à la Une de Paris Match.
Celle qui a déclaré sa candidature à la primaire socialiste le 28 juin dernier, a profité de son passage au festival d'Avignon, pour parler d'elle. Six pages dans un magazine grand public où elle se laisse aller à parler de sa vie privée - et ce contre tous ses habituels principes de discrétion.
Martine Aubry se justifie, expliquant que sa nouvelle condition de présidentiable l'oblige à présenter officiellement aux Français celui qui pourrait être le premier "premier mari" de l'histoire de la République Française.
Sans doute ce reportage n'est-il pas dénué de sens stratégique. Premièrement, le choix de Paris Match est une sorte de légitimation de son statut de présidentiable. L'hebdomadaire touche un public largement populaire, et n'est pas politisé au sens partisan.
Deuxièmement, cette campagne d'image intervient au lendemain de l'affaire des rumeurs, lesquelles l'accusaient d'être malade ou encore homosexuelle. Sans compter celles qui ont touché son mari, habituellement discret et accusé d'être l'avocat des islamistes (il avait défendu des femmes verbalisées pour port de voile intégral en public).
Troisièmement, il s'agit pour cette femme politique, en campagne pour les élections de mai prochain, de ne plus communiquer uniquement sur des idées politiques. Son objectif : convaincre les indécis, ceux que la politique n'intéresse pas ou peu. Pourtant, pendant le Congrès de Reims en 2008, elle avait martelé vouloir résister "à la dérive [people] du débat public". Plus tard, en février 2009, elle avait expliqué aux lecteurs du Parisien : "Nous ne sommes pas des stars de cinéma... La politique a perdu beaucoup de crédibilité en se lançant dans la communication et le marketing. Alors, je suis peut-être ringarde, j'ai peut-être tort mais je suis comme ça!"
Il semblerait que Martine Aubry ait depuis changé d'avis...
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