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Ils s’en seraient volontiers passés. Les banquiers subissent actuellement, non pas une période de doute, mais bien une période de baisse des taux d’intérêt et de diminution des marges sur les crédits. Dans ce contexte, ils ont tendance à en rajouter des tonnes et à appliquer une ribambelle de commissions. Manque de bol pour les particuliers qui se retrouvent donc particulièrement taxés quand il s’agit d’emprunter. Alors, si vous êtes sur le point d’acheter un bien et de prendre rendez-vous avec votre banquier pour le financer, sachez qu’il existe toute une série de pièges tendus par ce dernier qu’il convient au pire de connaître, au mieux d’éviter.
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Gare à la domiciliation de revenus
A partir du 1er janvier 2018, votre banque pourra exiger qu’en tant que nouveau souscripteur immobilier, vous mainteniez vos revenus dans son établissement durant dix ans. En contrepartie de cela, vous devriez bénéficier de rabais de taux et de frais de dossiers offerts. C’est ce que l’on appelle : la domiciliation de revenus. Seulement voilà, si, avant l’échéance des dix ans, vous souhaitez transférer votre salaire vers un autre établissement financier, votre banque sera alors en droit de supprimer cet avantage. Sans compter que la domiciliation de vos revenus lui permet, dans l’absolu, de vous prélever des frais de tenus de compte durant toute la durée de votre remboursement.
Cautionnement exigé
Aujourd’hui, près de 60 % des prêts contractés sont adossés à une caution bancaire avec, pour quelques rares établissements, des surcotes allant de 0,20 à 0,40 % portant sur le taux du crédit, en cas d’hypothèque notamment. Résultat : pour un crédit de 200 000 euros contracté sur 20 ans, le coût d’une caution peut atteindre 1 099 euros, 3 950 euros dans le cas d’une hypothèque. Mieux vaut donc faire contre mauvaise surcote bon cœur et choisir l’option caution bancaire. Histoire de limiter les frais.
Négociez les frais de dossiers
Depuis quelques années, ces derniers ont, eux aussi, tendance à s’envoler. A titre d’exemple, ils ont augmenté de 150 euros depuis 2016 avec une facture qui peut atteindre 1 000 euros pour les gros emprunts. Bien sûr, vous pouvez toujours tenter de les négocier. Surtout si l’on vous contraint, réglementation oblige, à domicilier vos revenus. Dans ce cas, votre banquier pourrait éventuellement faire un geste.
Restez ferme sur l’assurance emprunteur
De fait, à partir de 2018, vous aurez la possibilité de choisir l’assurance emprunteur qui vous convient le mieux sans forcément opter pour le contrat maison proposé par votre banque. Si celle-ci tentera sûrement de vous convaincre, mieux vaut ne pas céder. Pourquoi ? Parce qu’en sollicitant un assureur spécialisé, vous pourrez choisir un contrat adapté à vos besoins et à votre profil d’emprunteur et pourrez, ainsi, économiser jusqu’à 75 % par rapport à l’assurance de votre banque. Soit près de 10 000 euros à gagner sur toute la durée de votre prêt.
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