Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La plaisanterie n’a pas été du goût de tout le monde. Dimanche, vers 2 heures du matin, des gendarmes quimperlois ont en effet reçu un appel de détresse pour le moins étrange. Au bout du fil, un Breton de 46 ans explique qu’il vient de se faire tirer dessus et qu’il est grièvement blessé. L’homme n’accepte que de donner son prénom et de mentionner le lieu du drame, la forêt de Toulfoën, comme le révèle Ouest-France.
À lire aussi - Affaire Dupont de Ligonnès : les folles théories
Sur place, l’enquête piétine et aucun indice ne laisse croire que des actes de violence se sont déroulés. Puis les gendarmes finissent par s’apercevoir qu’il s’agit d’un canular. Et pour cause : grâce à la géolocalisation de l’appel, ils ne tardent pas à découvrir que la "victime" habite en réalité à Chateaulin. "Ça résonnait et la télé s’entendait", a ainsi indiqué le chef d’escadron de Laforcade.
Il aurait subi "des opérations de chirurgie esthétique"
En le contactant de nouveau, les enquêteurs remarquent que l’homme leur donne de nouvelles informations troublantes. Il assure en effet avoir identifié son agresseur, soit Xavier Dupont de Ligonnès, l’auteur présumé de la tuerie familiale à Nantes en 2011, qui ne serait autre que… "son oncle". Par ailleurs, le suspect numéro un aurait, selon lui, subi d'importantes "opérations de chirurgie esthétique".
Mais ces fausses déclarations, ainsi que la référence au père de famille nantais, toujours introuvable, ne suffisent pas à influencer les gendarmes qui ont la preuve du canular. Aussi, le parquet a convoqué le mauvais plaisantin qui devra répondre de ses actes devant la justice.
Vidéo sur le même thème - La demeure de la famille Dupont de Ligonnès