De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La France dispose de multiples paysages et monuments. 2 700 sont classés et 4 000 définis comme “inscrits”. La définition donnée par le ministère de la Culture pour un site classé est ”un site de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, dont la qualité appelle, au nom de l’intérêt général, la conservation en l’état et la préservation de toute atteinte grave.” Cette procédure est souvent utilisée pour protéger un paysage considéré comme remarquable ou exceptionnel.
Ce sont les services de l’Etat, comme les collectivités ou les associations qui initient l’action de conservation. Les particuliers peuvent aussi en faire la demande. Elle sera formulée sous forme de dossier, que la Direction Régionale de l’Ecologie de l’Aménagement et du Logement étudiera. C’est ensuite le ministre chargé des Sites ou le Conseil d’Etat, par décret, qui classera le lieu.
Quels avantages par rapport aux sites inscrits ?
Après avoir été défini comme site classé, toute demande de travaux qui pourrait modifier son état devra faire l’objet d’une autorisation spéciale. La classification est donc plus contraignante que la procédure du site inscrit.
En effet, pour celle-ci les lieux nécessitent théoriquement moins de protection. En ce sens, il n'y est pas fait mention de la conservation de sa qualité au nom de l’intérêt général. En outre, la procédure est plus simple : “En site inscrit, l’administration doit être informée au moins 4 mois à l’avance des projets de travaux. L’Architecte des Bâtiments de France émet un avis simple, sauf pour les permis de démolir qui supposent un avis conforme.”
Planet a réalisé, dans le diaporama ci-dessous, le classement des 30 paysages les plus populaires en France, selon les données du moteur de recherche Likibu.