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Est-il difficile d’être favoris ? “C’est un statut qu’on assume”, assure Nicolas, l’aîné du duo des frères belges de cette saison de Pékin Express : sur les terres de l’aigle royal. “Après les candidats vont pas nous dérouler le tapis rouge pour nous laisser gagner, donc il va falloir redoubler de vigilance et donner tout ce qu’on a pour essayer d’atteindre la finale”, confie à Planet le maçon belge de 37 ans.
Lucas et Nicolas : des favoris qui suscitent la jalousie
Un statut de favoris qui commence à susciter de la jalousie et de la frustration de la part des autres candidats, notamment de Fanny, la moitié du couple rêveur, lors du dernier épisode pour la 8e étape. “On sent bien, vu les premières étapes qu’on a passé, et vu les amulettes qu’on gagne, c’est normal qu’il naisse une certaine jalousie”, confie Lucas. Pour le jeune homme de 29 ans, il s’agissait plus de chambrage pendant l’aventure, mais il a réalisé à son retour qu’il y avait malgré tout un peu d’amertume de la part de certains de ses concurrents. “On le sentait un tout petit peu mais on prenait ça plus pour de la rigolade, et c’est vrai qu’on se rend compte qu e la jalousie est peut-être un peu plus présente qu’on ne l’avait imaginé”, nous explique-t-il.
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Pour autant, le cadet des frères belges estime que les jeux sont loin d’être faits dans cette 15e édition de Pékin Express. “L’amulette qu’on a remporté hier on était sûr de ne pas l’avoir. (...) On est passé devant eux sans s'en rendre compte. Sur le coup de l’étape d’hier, on a gagné mais c’est pas de notre faute”, plaisante celui qui travaille dans l’événementiel. “On a quand même donné tout ce qu’on pouvait comme on fait à chaque étape en essayant qu’il y ait le meilleur résultat possible sans rien regretter”, a relativisé son grand frère.
On vit un moment hors du temps qui fait que les émotions ressortentLucas
Pékin Express : l'aventure a renforcé les liens des frères
Cette huitième étape au cœur du désert jordanien du Wadi Rum, un des joyaux du pays, a été très spéciale pour l’ensemble des candidats, et forte en émotion pour les frères belges. “On est dans un autre monde, il n’y a pas de voiture, pas d’habitation. On est avec Jacky [surnom de leur dromadaire, Ndlr] et le Jordanien qui nous accompagnait et donc c’est le moment où on fait un peu le topo du parcours qu’on a déjà fait et c’est sûr qu’on a l’émotion. C’est des moments où on se retrouve avec Nico. On est un peu pudique sur les sentiments qu’on peut avoir l’un envers l’autre et là c’est le moment où se confie. On vit un moment hors du temps qui fait que les émotions ressortent, d’autant plus avec le stress et la fatigue”, se souvient Lucas.
Nicolas confie qu’il est souvent très pudique pour évoquer ses sentiments. “J’ai du mal. Que ce soit avec mon épouse, mes enfants, mon frère, montrer mes sentiments c’est compliqué. Mais se remémorer tout ce qu’on a vécu, c’est clair qu’à un moment donné il faut que cela sorte. Je suis très content de lui avoir dit à ce moment-là”, précise avce le recul le maçon de 37 ans. Cette expérience unique a encore renforcé leur relation fraternelle. “On partage maintenant des souvenirs qui sont uniques, à nous deux. On a des liens et des souvenirs qu’on est les deux seuls à pouvoir partager. Cette aventure a ajouté à notre relation”, précise Lucas.
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Lucas et Nicolas, les nouveaux Ludovic et Samuel ?
Dix ans après la victoire des emblématiques autres frères belges Ludovic et Samuel sur Pékin Express, on peut se demander si Lucas et Nicolas souhaitent reprendre le flambeau et suivre leurs traces. “Depuis le début on nous compare à Ludovic et Samuel. D’ailleurs on a rencontré Ludovic y’a pas si longtemps que ça. Ludovic et Samuel, c’est du high level dans Pékin Express, c’est les record-man de tout. Être comparés à eux c’est flatteur, mais on est parti en étant Lucas et Nicolas et on a voulu montrer qui on était. C’est clair que si on peut avoir le même destin final tant mieux, mais la course est encore très longue”, confie Nicolas.
Concernant une possible participation future à un Itinéraire Bis sur Pékin Express ou même à une autre émission d’aventure, les deux frères ne sont pas au diapason. “On va déjà terminer Pékin Express saison 15 et on avisera si ça se présente. On va d’abord continuer à vivre cette saison”, confie Lucas. Nicolas semble quant à lui plus réticent à partir vivre à nouveau vivre une aventure à l’étranger loin de ses proches. “Moi pour ma part faire Pékin Express a été un rêve, mais l’éloignement avec mon épouse et mes enfants a été tellement compliqué que ça risque d’être très difficile d’envisager une autre aventure”, explique-t-il. Cela fait partie d’ailleurs des choses les plus difficiles à vivre dans la course pour lui. “Je suis jamais parti plus de deux jours sans eux et ça a été très difficile à gérer. Même si la fatigue et la pression H24 ont été dures, l’éloignement a été le plus compliqué”.
Mon meilleur souvenir c’est la rencontre avec les gensLucas
Quand on les interroge sur les anecdotes insolites de cette course folle à travers quatre pays, après la fête de circoncision en Ouzbékistan et une séance de massage dans un hammam inoubliable, les deux frères belges assurent avoir vécu de vértiables aventures humaines. “Il y a des situations qu’on a vécu chez l’habitant et qu’on voit pas forcément à la télévision mais c’est normal car c’est très difficile de condenser ce qu’on a vécu en deux heures d’émission. La fête de circoncision on a passé plusieurs heures là-bas à danser avec des gens et à échanger”, se souvient Lucas, qui assure avoir “vécu de beaux moments”.
“Le meilleur souvenir c’est la participation à Pékin Express. C’est fait de moments compliqués, de moments heureux. On a une telle palette émotionnelle. Tout est magnifique”, s’enthousiasme quant à lui Nicolas. “Mon meilleur souvenir c’est la rencontre avec les gens et découvrir l’aventure Pékin Express de l’intérieur parce qu'on ne se rend pas compte de la machine mise en place pour faire une telle émission donc c’est les journalistes qu’on a pu rencontrer, les cameramen", conclut Lucas.
Pékin Express : quels sont leurs candidats préférés ?
Au sujet du départ de Jean-Claude et Alex, éliminés lors de cette 8e étape en Jordanie, les frères belges n’avaient pas vécu la scène pendant l’aventure, mais ont été très émus de la souffrance de Jean-Claude dans le désert. “On avait des affinités un petit peu plus importantes avec Papy JC et Axel et Tarik et Ahmed. C’est sûr que quand on a appris leur élimination, puisqu’on les a plus revus, ça a été difficile. En voyant les images j’ai versé une petite larme en voyant Papy JC qui avait autant de mal. On a eu un pincement au cœur en apprenant qu’ils étaient éliminés”, conclut Lucas.