Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Elles en appellent directement à Emmanuel Macron. Après le temps de l'émotion qui a suivi l'affaire Weinstein, cent femmes demandent au président de la République d'agir contre les violences sexuelles faites aux femmes en créant un vaste plan d'urgence. Ces cent premières signataires d'une pétition mise en ligne samedi soir, interpellent Emmanuel Macron dans le JDD de ce 5 novembre.
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Parmi les personnalités signataires de cette tribune figurent la chanteuse Louane, les comédiennes Agnès Jaoui, Alexandra Lamy et Zabou Breitman, la réalisatrice Coline Serreau ou encore l'écrivaine Tatiana de Rosnay, ainsi que de nombreuses journalistes et militantes féministes. La pétition en ligne a été initiée par Caroline de Haas, la militante féministe qui était parvenue à réunir près d'un million de signatures contre la loi Travail en 2016.
"Monsieur le Président, dans la rue, au travail comme à la maison : l'intolérance aux violences doit devenir la norme", réclament les signataires de l'appel. Dans leur tribune, elles estiment que "notre société maltraite les femmes" et souhaitent le décret, par le chef de l'État, d'un "plan d'urgence" contre les violences sexuelles.
Mettre fin à "un insupportable déni collectif"
Parmi les propositions faites au président de la République, les signataires réclament notamment le lancement d'une campagne nationale de prévention, la création d'un "brevet de la non-violence" pour les collégiens sur le modèle de la sécurité routière, une formation renforcée pour les salariés des entreprises publiques ou privées ou encore un renfort de moyens financiers pour les associations qui luttent contre les discriminations. "Le président de la République doit lancer un plan d'urgence pour mettre fin aux violences", clame la pétition. "Il peut y mettre des moyens. Il suffit qu'il le décide." Ces femmes veulent mettre fin à "un insupportable déni collectif".