Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Redoine Faïd : une première cavale avortée en 2013
Attrape-moi si tu peux. En 2013, Redoine Faïd avait tenu 46 jours en cavale. Aujourd’hui en fuite pour la deuxième fois, la figure emblématique du grand banditisme tiendra-t-elle cette fois plus longtemps ? Zoom sur les plus belles cavales avortées.
Si sa deuxième cavale est à l’image de son évasion, elle sera sûrement "mûrement réfléchie et préparée", comme l’a suggéré le sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée, Philippe Véroni, à 20 Minutes. Le 1er juillet dernier, Redoine Faïd, le "roi de l’évasion", est une nouvelle fois passé entre les mailles du filet. Il s'est enfui du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) à l’aide d’un hélicoptère dont le pilote avait été pris en otage.
A lire aussi : Evasion de Redoine Faïd : frères, avocats… dans la galaxie du braqueur récidiviste
La dernière fois, en 2013, Redoine Faïd, évadé de la prison de Lille Sequedin à l'époque, a été minutieusement piégé. Comme l’a souligné Le Figaro, le fugitif de 46 ans, en cavale depuis plusieurs semaines, voulait rejoindre l’Israël. Pour entrer au pays, il avait besoin de papiers israéliens. A bord d’une voiture pour la transaction, le vendeur avait réussi à cacher un téléphone sous le siège du véhicule. Le vendeur était en réalité un indic qui a permis aux enquêteurs de le géolocaliser.
Cavales ratées : pour l’amour de la saucisse et de la femme
Comme le racontait Frédéric Ploquin dans son livre Ils se font la belle (Fayard) dont Le Figaro se fait l’écho, le parrain napolitain Vincenzo Mazarella s’est fait attraper en 2004 pour son amour de la saucisse. Repéré dans un hôtel chic du parc Disneyland à Marne-la-Vallée un jour de Noël par des enquêteurs qui avaient du flair, il s’est fait piéger par une femme. Elle était spécialement venue d’Italie avec quelques saucisses "made in Napoli". Les "chasseurs" n’ont eu qu’à la suivre pour retrouver le fugitif en cavale...
Bruno Le Boursicaud, policier de la Brigitade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) a raconté l’histoire d’une belle cavale écourtée à France 2. Cet évadé a été retrouvé à cause de son épouse. Alors qu’elle vivait une vie tranquille de mère au foyer, elle a pris un rendez-vous chez l’esthéticienne pour une épilation du maillot. "Et là on se dit, ‘toi ma cocotte, tu as un rendez-vous galant.’ Bingo ! C'est ainsi que l'on a retrouvé notre cible."
Au mois d’avril dernier, c’est après une cavale courte mais intense de 36 heures qu’un fugitif évadé du centre hospitalier spécialisé de Sevrey (Bourgogne-Franche-Comté) s’est fait prendre la main dans le sac. Et s’il a été interpelé, c’est pour son amour de la baguette française. Selon des informations France Bleu, c’est après en avoir volé une qu’il a été arrêté.
Aujourd’hui, c’est une centaine d’enquêteurs de la direction centrale de la police judiciaire et de l’office central de lutte contre le crime organisé qui sont aux trousses de Redoine Faïd. Il avait été condamné à 10 ans de prison supplémentaire pour s’être évadé une première fois en 2013 de la prison de Lille-Sequedin. "Un dispositif conséquent" est cette fois-ci attendu pour mettre lui mettre le grappin dessus.