De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lundi 2 avril au matin, les autorités ont pris un homme de 19 ans en flagrant délit de vol et de piratage. Selon les sources du Parisien, le "hacker" est parvenu à siphonner 21 260 euros à un distributeur de la Caisse d’Epargne, dans le XVe arrondissement de Paris.
Aux environs de 7h45 du matin ce lundi, jour férié, les banques étaient fermées, mais les sas ouverts. Le jeune homme, d’origine moldave, s’est immiscé dans les lieux et y a déposé son sac et son ordinateur, qu’il a relié au distributeur de billets.
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La police locale, appelée via le PC de sécurité de la Caisse d’Epargne où ils ont pu voir l’homme en train de pirater le système informatique de la banque, est intervenue rapidement. Discrètement d’abord, pour s’assurer que le délinquant agissait sans complice, puis de front. Le jeune homme avait encore une liasse dans les mains, et "des billets sortaient encore du distributeur". Le sac à dos, à terre, était rempli de billets de banque. Le DAB (distributeur automatique de billet) était, lui, totalement dégradé.
Les "DAB" français obsolètes
La police parisienne n’a pas encore donné de détails quant à cette technique de piratage. Pourtant, comme le révèle Phonandroid, un récent rapport mentionne la fragilité des distributeurs automatiques, qui tourne pour 95% d’entre eux sous Windows XP, version obsolète depuis plusieurs années.
Alexey Osipov, un ingénieur chez Kaspersky, les constructeurs de distributeurs bancaires, a confié que ce marché était très peu concurrentiel. Sous contrat, les banques ne préfèrent pas "prendre les mesures suffisantes pour sécuriser leurs machines". Investir dans de nouvelles machines serait trop couteux pour celles-ci.
Après l’interpellation du jeune pirate lundi matin, il a été emmené au commissariat du XVe arrondissement de la capitale, avec son sac à dos.
L’enquête a été confiée par le parquet de Paris à l’office central de lutte contre la criminalité liée aux techniques de l’information et des communications (OCLCTIC) de la police judiciaire parisienne.