De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Parrain engagé contre le cancer depuis le 13 février, Nicolas Sarkozy était invité ce jeudi dans l’émission C à Vous, diffusée sur France 5, pour parler de sa campagne "Guérir le cancer de l’enfant au XXie siècle". L’ancien président de la République est venu parler de cette lutte aux côté de Frédéric Lemos, le père du petit Noé, disparu il y a trois ans après une tumeur au cerveau. Touché par la maladie incurable du petit, l’ancien chef de l’Etat était au bord des larmes.
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Nicolas Sarkozy a raconté qu'il avait rencontré plusieurs fois le petit garçon : "J’ai eu la chance de connaître Noé, de le voir plusieurs fois et son visage me hante toujours, parce qu’il savait qu’il allait mourir. Il y avait beaucoup d’interrogations chez lui et la dernièrs fois que je l'ai vu, malheureusement, la vie avait fait des ravages... C'était pas possible [...] on ne peut pas rester insensible à ça" a-t-il confié.
"J’ai longtemps tenu nos relations secrètes. Je ne voulais pas en parler."
L’ancien chef de l’Etat a toujours préféré garder sous silence cet engagement, par peur d’un impact négatif, ou qu'on y voit un certain opportunisme. "J’ai trouvé que mes scrupules étaient un peu ridicules par rapport à l’enjeu. […] donc j’ai décidé de m’engager", avait-il livré.
"Je ne serais pas un parrain passif", avait annoncé Nicolas Sarkozy ce 13 février dernier, selon Le Parisien. En compagnie de nombreuses personnalités au Pavillon Ledoyen à Paris, l’ancien chef de l’Etat a participé au gala en profit de sa campagne de lutte contre le cancer infantile. Ce mouvement a été lancé par le père de l’enfant emporté par sa tumeur cérébrale, en 2015. L’objectif du papa en deuil est de lever 10 millions d’euros d’ici 2020, et reverser cette somme à l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, dans le Val-de-Marne.