De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il va falloir changer ses masques. Le variant britannique du Covid-19, considéré comme plus "agressif" et plus contagieux, circule dans l’Hexagone. Invité sur France Inter ce mardi 19 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé que 2 000 cas de cette nouvelle souche avaient été identifiés en France. Puisqu’il se transmet plus facilement, il faut donc mieux s’en protéger et, selon le Haut conseil de la santé publique, certains masques ne seraient pas assez efficaces…
Les masques industriels en tissu "restent valables"
Certains masques en tissu moins filtrants doivent être évités. Cité par Le Figaro, le coprésident du goupe de travail Covid-19 du HCSP explique que "porter un masque en tissu réutilisable de catégorie 1, plutôt que des masques de catégorie 2 qui filtrent un petit peu moins bien, voire des masques fabriqués de manière artisanale où là il n’y a aucun contrôle sur leur performance qui est réalisé". Vous craignez que votre masque en tissu ne vous protège pas assez ? Olivier Véran a précisé que "la quasi-totalité des masques industriels" en tissu restait valable, comme ceux "dont le pouvoir filtrant est supérieur à 90%". C’est notamment le cas des masques chirurgicaux et "industriels grand public".
Pour savoir à quelle catégorie appartiennent vos masques en tissu, il faut s’intéresser à leurs normes. L’inscription AFNOR est normalement suivie de la catégorie 1 ou 2 ou UNS1, UNS2. Si c’est bien un masque de catégorie 2, privilégiez plutôt un masque chirurgical ou un masque en tissu de catégorie 1. Enfin, comme l’a indiqué Olivier Véran, "le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes AFNOR (…) n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires". Si vous voulez continuer à fabriquer vos propres masques, nous vous conseillons de suivre les spécifications détaillées dans ce document de l’AFNOR.