De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La propagation des variants de la Covid-19 ne cesse d’évoluer et inquiète de plus en plus les autorités. En plus du couvre-feu à 18h, les habitants des Alpes-Maritimes, du Pas-de-Calais et de Dunkerque doivent respecter un confinement total le week-end. Et ce, jusqu’à la fin du mois de mars, au minimum. Ces zones ont en effet un taux d’incidence élevé et/ou une présence du variant britannique forte.
Comme l’ont indiqué Olivier Véran, le ministre de la Santé et le Premier ministre Jean Castex, ce jeudi 11 mars lors de la traditionnelle conférence de presse sur la situation sanitaire, les départements sous surveillance renforcée restent inchangés. 23 sont toujours sous la menace d’un tour de vis en cas de détérioration sanitaire. La situation en Ile-de-France est toutefois alarmante, a alerté Olivier Véran. La barre des 1 000 personnes en réanimation a en effet été franchie au cours des derniers jours. Raison pour laquelle ce lundi 8 mars, l’Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a imposé aux hôpitaux de reporter 40% des interventions hospitalières. Objectif, libérer des lits aux patients Covid.
Variant anglais : 64% plus mortel que le virus classique
Selon une étude britannique éditée ce mercredi 10 mars, le variant anglais, aussi appelé VOC 202012/01 ou B.1.1.7, en plus d’être plus contagieux, est aussi plus létal (+64%) que le coronavirus classique. Pour 1 000 cas détectés, on observe 4,1 morts, contre 2,5 pour le coronavirus classique, ont observé les auteurs de ces travaux publiés dans la revue British Medical Journal (BMJ). "Il y a une haute probabilité que le risque de mortalité soit augmenté par une infection [au variant anglais]", ont-ils écrit.
Quels sont les départements où ce variant circule le plus, selon les géo données en Santé publique France du 8 mars (derniers chiffres connus) ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessus.