De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Tester, alerter, protéger." La stratégie du gouvernement pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus évolue. Après avoir présenté le plan d’allègement du confinement en trois étapes, le chef de l’Etat, est revenu sur la réorganisation de la méthode de test et a dévoilé son plan de vaccination.
"Début janvier, aucun test ne devra mettre plus de 24 heures entre la demande de test et son résultat", a déclaré Emmanuel Macron durant son allocution au JT de 20h ce mardi 24 novembre 2020. Quant aux tests antigéniques, ils "seront utilisés massivement", en particulier pour "des personnes ayant des symptômes, ou quand il faudra dépister rapidement" comme dans les écoles ou les maisons de retraite, rapporte franceinfo.
Le président de la République encourage par ailleurs les Français à utiliser l'application TousAntiCovid, déjà téléchargée par "10 millions" de personnes, "partout où nous nous rassemblons".
La campagne de vaccination, elle, sera déployée dès fin décembre. Quelle sera la stratégie ?
Vaccin contre le Covid-19 : il ne sera pas obligatoire
"Notre stratégie repose sur plusieurs vaccins, certains seront disponibles dès la fin décembre, début janvier (sous réserves des résultats des essais cliniques), et une nouvelle génération arrivera au printemps", a précisé Emmanuel Macron. Elle sera "rapide et massive". Les doses commandées par l'Union européenne devraient être reparties au sein de l'UE "en fonction de la population de chaque État membre".
"Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire", a-t-il assuré. Ce point a dû rassurer les Français réticents, puisqu'un peu moins de deux personnes sur trois se disent prêts à se faire vacciner (60%), d’après un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro.
Qui sera par ailleurs vacciné en premier ?
Vaccin : "Les personnes les plus fragiles" seront prioritaires
"Les personnes les plus fragiles et donc les plus âgées" seront prioritaires pour la vaccination, a précisé le chef de l’Etat. Il s’agit des personnes à risques, dont les seniors de plus de 65 ans ou des personnes atteintes de maladies chroniques (diabètes, maladies cardiaques, etc.).
Comme l’a préconisé la Haute autorité de santé (HAS), les membres du personnel soignant tout comme les populations vivant en collectivité dans des hôpitaux, des hébergements collectifs ou des prisons, sont aussi visées.
L’ordre final de vaccination devrait être connu "probablement vers la mi-décembre", a notifié la HAS.
Qu’en sera-t-il du suivi de vaccination ?
Covid-19 : Un "comité scientifique sera chargé du suivi de la vaccination"
Afin de "garantir la sécurité sanitaire, un comité scientifique sera chargé du suivi de la vaccination", a certifié Emmanuel Macron. Un "collectif de citoyens" sera également mis en place "pour associer la population" a un processus qu'il veut "clair et transparent sur ce que nous savons et ce que nous ne savons pas".
Les "autorités sanitaires avec l'État et les collectivités locales" seront, quant à elles, chargées de définir "les modalités pratiques du déploiement des vaccins avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l'ensemble des médecins de ville", a fait savoir le président.