De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il faut le voir comme un moyen de combler son retard, indique RTL. Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer l'a annoncé, ce mercredi 15 avril 2020 : les vacances d'été seront studieuses pour les élèves qui souhaitent apprendre davantage pour dissiper leurs lacunes. Des "vacances apprenantes" seront, donc, mises en place avec la création d'un dispositif "d'écoles ouvertes". Le ministre a tout de même tenu à rassurer les plus sceptiques en assurant que les vacances d'été débuteront bel et bien dès le 4 juillet.
Pas de report, mais l'instauration, en parallèle, de préparatifs exceptionnels. "Mais du 4 juillet jusqu'à la fin août, nous allons avoir des dispositifs spéciaux", explique Jean-Michel Blanquer sur LCI.
L'objectif sera, donc, d'ouvrir des établissements scolaires pendant la période estivale.
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Des élèves n'ont toujours pas accès à l'enseignement
"Nous allons déployer le dispositif 'écoles ouvertes' de manière générale dans toute la France, c'est-à-dire que le bâtiment sera ouvert et permettra dans un grand nombre de cas d'avoir des activités au quotidien, de façon à ce qu'il n'y ait aucun enfant qui soit confiné pour des raisons sociales et non plus sanitaires aux mois de juillet et août", a longuement développé le ministre de l'Éducation nationale. Pour le gouvernement, il est primordial de ne voir aucun élève en difficulté décrocher du programme d'enseignement.
Le confinement peut entraîner un retard qui, pour certains, pourrait s'avérer irrattrapable. Selon le ministère de l'Éducation, 5% des élèves ne sont en effet pas joignables par leurs professeurs, à ce jour. Si une procédure progressive de déconfinement venait à débuter le 11 mai 2020, les élèves seraient restés deux mois sans aller dans un établissement scolaire.
Des profils précis
Tous les élèves ne sont cependant pas concernés dans les mêmes proportions par les mesures de distanciations sociales. L'âge joue beaucoup sur la façon dont la crise sanitaire peut marquer des disparités pré-existantes, rappelle ainsi LCI. "Concernant le niveau par niveau, les enfants de l'école primaire sont ceux qui souffrent le plus du confinement et les inégalités se creusent", dévoile le ministre de l'Éducation nationale.
"C'est dans les CAP et Bac Pro que nous avons le plus de décrochage", poursuit-il. Ces filières-ci seront alors extrêmement surveillées par le gouvernement pour éviter que le retard accumulé ne soit plus rattrapable.
Des dispositifs seront mis en place à partir de cet été pour assurer le maintien des concours.
Les concours sont-ils toujours d'actualité ?
S'il était sûr que le bac serait maintenu (en contrôle continu), le maintien des concours comme "l'agrégation, le Capes et le concours de professeur des écoles" demeurait incertain. C'est désormais sûr, ils auront bien lieu. "L'oral pourra être passé en juin-juillet", indique Jean-Michel Blanquer.
"Des écrits auront aussi lieu : ils seront organisés dans des conditions sanitaires qui conviennent, dans des salles qui permettront cela, et cela de la mi-juin à la fin juillet". Pour se faire, les étudiants recevront un mail qui précisera les modalités de candidature.