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Le 21 août dernier, trois djihadistes dont deux Britanniques ont été tués en Syrie "dans une frappe méticuleusement préparée et effectuée par un drone de la RAF (Royal air force)". C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre britannique David Cameron aux députés lundi.
David Cameron a simplement expliqué que l’opération avait pour but de déjouer plusieurs attentats, sans donner plus de précisions. Selon le journal Daily Telegraph, l’un des trois terroristes exécutés préparait un attentat ayant pour cibles la reine Elizabeth II, le prince Charles et David Cameron le 15 août à Londres lors de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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Il s’agit de la première frappe britannique
La France commence ce mardi des "vols de reconnaissance" en Syrie, dans le but "d’envisager des frappes contre Daech". Pour le Royaume-Uni, cette attaque était la première. Elle a été vivement critiquée par l’ONG Amnesty International : "Si nous laissons cela devenir la norme, nous pourrions voir des pays du monde entier exécuter depuis les airs ceux qu'ils perçoivent comme leurs ennemis, sur la base du secret, d'éléments impossibles à contester".
Selon les commentateurs, David Cameron attend la nomination du nouveau leader du Parti travailliste samedi pour savoir s’il convoque ou non un vote au sujet de la participation aux bombardements contre l’Etat islamique. Le favori à cette élection Jeremy Corbyn, un pacifiste, a indiqué lundi sur la BBC que des frappes "créeraient plus de problèmes qu'elles n'en résoudraient".
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