De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Touchés par le coronavirus Covid-19, de plus en plus de patients, désormais guéris, commencent à raconter leur expérience douloureuse et décrivent les symptômes de la maladie. Entre fièvre, fatigue et détresse respiratoire, ils font état d'une situation très pénible, mais avant tout très angoissante.
Didier Arnaud, 62 ans, raconte son hospitalisation auprès de BFMTV. Ce dernier relate tout d'abord "une poussée [de fièvre] à 41°C à un moment, et puis même jusqu'à 42°C". Son état s'est ensuite fortement détérioré, très rapidement... "Je ne buvais plus, ne mangeais plus. Et ce pendant plusieurs jours", explique-t-il à la chaîne d'information. Plus inquiétant encore que la fièvre, d'autres patients parlent d'un symptôme plus douloureux : les difficultés respiratoires.
L'angoisse de l'hospitalisation
Ainsi, Florian Lenglet, gérant d'une station-service, raconte à BFMTV avoir été victime de difficultés respiratoires importantes. "Ce qui m'a le plus inquiété ce sont surtout les problèmes respiratoires", explique-t-il. "Il y a aussi l'appréhension de se dire : si on appelle l'hôpital on va se retrouver tout seul", ajoute Florian auprès de la chaîne télévisée.
De son côté, Aurore Jégu-Pétrot, infirmière en Ehpad, raconte l'angoisse qui suit les premiers symptômes. "Cela a été l'angoisse de me dire : combien de temps ça va durer ? Est-ce que je vais me faire hospitaliser ? Parce que quand tu vois que tu tousses à t'en étouffer, tu te dis que tu vas avoir besoin d'aide respiratoire", raconte-t-elle, désormais en convalescence.
Alors entre symptômes éprouvants et peur de se retrouver seul à l'hôpital, tous ces patients font état d'une situation très difficile à gérer, physiquement autant qu'émotionnellement. Au point que l'on entend certains témoignages de malades désespérés.
"J'ai perdu cinq kilos"
La radio Europe 1 a recueilli le témoignage glaçant d'Anaïs, mère de famille de 48 ans, qui habite à Vaucresson dans les Hauts-de-Seine. Si son état de santé s'était amélioré, cette dernière raconte la difficile rechute qui a suivi. "Je suis en rechute par rapport à avant-hier et à hier. On n'en voit pas la fin, on n'en peut plus... On ne sait pas quand ça va s'arrêter".
Même après 15 jours de contamination, les symptômes se font encore très présents chez cette quadragénaire. "À J+15, je suis encore essoufflée, j'ai encore mal à la gorge et aux poumons donc on s'inquiète parce que le corps fatigue. J'ai perdu cinq kilos tout de même. Et là, j'ai très très mal au crâne", décrit-elle à la radio généraliste. La maladie est épuisante...
"C'est un choc pour l'organisme"
Selon Europe 1, Anaïs est tellement désespérée qu'elle serait désormais ouverte à toute proposition pour calmer la douleur et enfin sortir de la maladie. "Je serais prête à prendre n'importe quoi pour calmer la douleur et pour que le virus disparaisse", avoue-t-elle.
Alors que le débat sur la chloroquine fait rage en France, Anaïs reconnaît être prête a essayer n'importe quel traitement expérimental. "Si on me disait que j'allais tester un traitement, je le testerais tout de suite", déclare-t-elle à Europe 1.
La mère de famille décrit finalement une maladie épuisante dont elle gardera des séquelles pendant un certain temps : "Vu mon état et celui des enfants, je pense que je vais être HS un ou deux mois après. Ce n'est pas une grippe, c'est un choc pour l'organisme".