De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lignes de métro coupées, périphérique bouché, gares saturées… Les Franciliens ont eu du mal à se rendre au travail ce lundi. La grève interprofessionnelle débutée le jeudi 5 décembre se poursuit avec comme conséquence des conditions compliquées dans toute la capitale, dans les transports en commun comme sur les routes.
À la veille d’une deuxième journée de mobilisation, le trafic ferroviaire est toujours très perturbé sur le réseau RATP avec dix lignes de métro fermées dans Paris et seulement 50% des tramways et des bus en circulation. Sur le réseau SNCF, il faut compter un TGV et un Transilien sur cinq, trois trains sur dix du côté des TER. Conséquence, certains ont choisi de prendre leur voiture pour aller travailler. Selon Sytadin, qui mesure le trafic en Ile-de-France, un record d'embouteillage a été battu ce lundi matin puisqu’à 8h53 on comptait 631 kilomètres de bouchons cumulés en Ile-de-France.
Cohue à la Gare du Nord et dans les bus
Craignant une saturation des gares pouvant être dangereuse, la SNCF a demandé ce week-end aux usagers de reporter leur voyage. Mais, après plusieurs jours d’arrêt ou de télétravail, certains n’ont pas eu d’autre choix que d’aller travailler. Résultat, de nombreux voyageurs ont partagé leur galère en photo et en vidéo sur les réseaux sociaux. La Gare du Nord a par exemple été envahie par une foule immense, certains essayant tant bien que mal de monter dans les trains.
Même constat dans les bus, alors que plusieurs dépôts ont été bloqués tôt le matin, ce qui a contribué à paralyser un peu plus le trafic. Un climat qui accentue les tensions : selon 20 Minutes, ce lundi matin plusieurs dizaines de conducteurs grévistes ont hué leurs collègues qui ont décidé de ne pas suivre le mouvement. Vendredi, c’est un conducteur de tramway qui a été copieusement insulté par ses collègues devant les voyageurs.