Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Récemment, vous avez normalement reçu un message du gouvernement sur votre téléphone. Depuis les débuts de la crise sanitaire ainsi que les premières dégradations de la situation épidémiologique, l'exécutif a décidé d'alerter les Françaises et les Français notamment par SMS. Des cybercriminels "opportunistes", juge Le Parisien, ont décidé de profiter de cette campagne de communication.
Le dernier SMS en date du gouvernement incitait les citoyens de l'Hexagone à installer l'application TousAntiCovid, visant à lutter contre la propagation du virus qui a fait plus de 55 000 décès depuis le début de l'année. C'est ce message que les escrocs ont décidé de copier dans le but de vous rouler.
Cyber-escrocs : ils copient le message du gouvernement pour dérober vos coordonnées bancaires
Le message envoyé par les arnaqueurs, poursuit le quotidien régional, est une réplique parfaite de celui du gouvernement. A ceci près qu'ils ont changé le lien de téléchargement de TousAntiCovid par un autre, renvoyant vers un site malveillant. Fort heureusement, les autorités ont fait fermer la plateforme.
"Le message est envoyé par un émetteur Gouv.fr et affiche une adresse URL avec un lien douteux qui doit mettre la puce à l'oreille. C'est le seul moyen de le distinguer du SMS officiel", commente d'ailleurs Thomas Gayet, directeur des audits techniques chez Digital Security (Atos), dont les propos sont repris par Le Parisien.
Le logiciel installé par celles et ceux qui se sont potentiellement fait avoir est dangereux, poursuit Thomas Gayet. "C'est une version améliorée apparue en janvier dernier d'un malware bancaire qui dérobe toutes les données personnelles et les codes tapés dans les applications. Elle est même capable d'intercepter les SMS d'authentification envoyés par les banques pour confirmer des achats", explique-t-il. Soyez vigilants.