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Drame à l'hôpital. Le 1er septembre 2022, un patient âgé de 81 ans est décédé aux urgences des hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) après avoir patienté une vingtaine d'heures sur un brancard.
Le corps sans vie de l'octogénaire a été retrouvé lors d'un changement d'équipe. Le syndicat Force Ouvrière (FO) a écrit au ministre de la Santé François Braun pour tirer la sonnette d'alarme face à "la récurrence de la dégradation des prises en charge et du fonctionnement délétère des urgences".
Malheureusement, ce patient n'est pas le premier à avoir été victime de négligences de la part du corps médical des urgences. Sandy, 50 ans, a vécu une expérience similaire à laquelle elle a eu la chance de survivre en 2013. Pour Planet, elle témoigne.
"J'ai du descendre les escaliers seule, debout, jusqu'au camion"
En janvier 2013, la mère de famille donne naissance à des jumeaux. Déjà quadragénaire, Sandy a mené une grossesse à risque qui s'est soldé par un accouchement difficile, à la suite duquel elle a été placée en soins intensifs, loin de ses bébés. En outre, la maman de six enfants a du subir une ablation du col de l'utérus. Une suite d'évènements traumatisants, que Sandy pensait laisser derrière elle quand elle rentre enfin à son domicile.
"Cinq jours après être rentrée chez moi, je me suis réveillée une nuit avec une douleur intense au ventre, qui ne se soulageait pas peu importe ma position", commence la mère de famille. Sandy et son conjoint appellent les pompiers, qui, une fois sur place, ne croient pas à sa souffrance. "J'habite au troisième étage, mais ils n'ont pas voulu prendre le brancard et j'ai descendre les escaliers seule, debout, jusqu'au camion", soupire-t-elle.
Mais le cauchemar ne s'arrête pas là. Une fois arrivée aux urgences d'une ville du Val-d'Oise, Sandy est abandonnée à son sort, allongée sur un brancard placé là, dans un couloir des urgences, en pleine nuit d'hiver... Et ce pendant deux heures.
"Je n'ai passé aucun examen"
J'avais froid, j'avais mal, mais personne ne s'en souciait. Personne n'est venu me voir. C'est mon beau-frère qui, quand il est arrivé, a constaté mon état et a secoué les urgentistes pour qu'ils s'occupent de moi. - Sandy
Finalement, grâce à son beau-frère, la mère de famille est prise en charge... Vraiment ? En réalité, les médecins n'ont fait passer aucun examen à Sandy, qui a quitté l'hôpital dans la nuit après avoir reçu une injection pour soulager sa douleur. "On n'a jamais identifié d'où venait la douleur, je n'ai passé aucun examen", regrette la quinquagénaire, forcée de rentrer chez elle avec la peur au ventre.