De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Un troisième confinement est inévitable", estimait Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Henri-Mondor (Créteil), sur le plateau de France Inter. Une analyse qui semble faire consensus, ou presque, chez les soignants. Pour Axel Kahn, célèbre médecin généticien qui s'est récemment exprimé sur RMC et dont les propos sont repris par le Journal du Net, il n'y a plus le choix : face au coronavirus Covid-19, la mise sous cloche du pays s'avère désormais "totalement indispensable et inévitable". D'autre, parmi les personnels médicaux et para-médicaux s'inquiètent aussi des risques de contaminations des infirmiers et des médecins. C'est le cas de Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Or, la capacité de ces établissements à prendre en charge les malades a toujours été un élément pris en compte au moment de décider ou non de durcir les mesures sanitaires…
Ce que préconise d'ailleurs le Conseil scientifique depuis la semaine du 11 janvier 2021.
Coronavirus : l'arrivée de la troisième vague et le retour du confinement
Tout pourrait se jouer en quelques jours seulement, affirme le quotidien régional Le Progrès. En cause ? Les variants, tant britannique que sud-africain, qui circulent désormais sur le territoire hexagonal. Tous deux sont autrement plus contagieux que le SARS-CoV 2 que la France a dû affronter jusqu'à présent.
"Le variant britannique va devenir dominant assez rapidement, on doit s'attendre à une troisième vague dans les semaines à venir", affirme en effet Vittoria Colizza, chercheuse à l'Inserm et dont les travaux inquiètent considérablement. D'après ses modélisations, l'absence de nouvelles mesures pourrait engendrer un pic des hospitalisations comparable à ceux de la première vague entre la mi-février et le début du mois d'avril… De quoi pousser le gouvernement à agir ?
Troisième confinement : qu'a dit le gouvernement ?
"Si la situation est amenée à évoluer avec une progression de l'épidémie et la saturation des services de réanimations, nous prendrons des mesures plus dures, comme celles de cet automne", a reconnu sans ambages le ministre de la Santé et des solidarités, Olivier Véran. Ce dernier, venu expliquer la stratégie sanitaire du gouvernement, s'est exprimé devant les caméras du 20h de TF1, ce jeudi 21 janvier.
"Nous pouvons aller vers un confinement si la situation l'exigeait pour mettre un coup d'arrêt à la progression du virus", a-t-il ensuite déclaré. Des propos cohérents avec la ligne générale adoptée par le Premier ministre, souligne encore Le Progrès. "On ne va pas attendre que la vague déborde", ont en effet précisé les équipes de communication de Matignon.
Troisième confinement : quand surviendra-t-il ?
"La semaine prochaine sera clé", écrivent nos confrères, qui se basent sur les récentes déclarations de l'exécutif pour affirmer que le troisième confinement pourrait survenir dans quelques jours seulement. Le temps, somme toute, de "laisser sa chance" au couvre-feu national étendu à 18h.
"Cette mesure est efficace mais il faut attendre encore une semaine supplémentaire pour savoir si la stabilisation est suffisante pour faire face au variant", poursuivent en effet les équipes de communication de Matignon, qui constate une réduction du taux d'incidence de 15% environ dans les départements où le couvre-feu à 18h avait été initialement été décidé. Partout ailleurs, la baisse n'est que de 2%.
"À la différence de l'Espagne ou du Portugal, où cela dévisse, la France ne décroche pas encore. Les mesures qui ont été prises permettent de contenir l'augmentation", indique encore le bureau du Premier ministre.
Rendez-vous dans une semaine.