De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un lion, un hippopotame et même un alligator... Voici quelques unes des différentes dépouilles d’animaux auprès desquelles ont posé les propriétaires du supermarché Super U de l'Arbresle, près de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes). Fusils en main sur les clichés, tout laisse à penser que le couple de gérants est l’auteur des faits.
Or, ces photos, prises lors d’un safari-chasse en Afrique, ont fuité sur les réseaux sociaux il y a quelques jours. Elles ont provoqué l’indignation des utilisateurs de Facebook qui ont appelé au boycott de la grande surface. La pratique, dans le cas présent, n’a pourtant rien d’illégal, explique Le Huffington Post.
Largement insultés sur les réseaux sociaux, les proprétaires du Super U seraient des passionnés de chasse. Les images datent de 2015 selon l’association 30 millions d’amis. Elles étaient facilement accessibles depuis Google, indique d'ailleurs Le Progrès. En effet, elles s’affichent dans les résultats d’images lorsque l’on tape le nom de la famille des gérants dans la barre de recherche. En outre, certaines proviennent d’un site web spécialisé dans la chasse.
Des gérants français au cœur d'une grave polémique : Super U se désolidarise
Face à la polémique, qui prend une grande ampleur, la coopérative U s’est complétement désolidarisée des deux gérants au cœur de la tourmente. Elle s’est d’abord exprimée via un tweet lundi 8 juillet dans l'après-midi, en rappelant aux internautes qu’il s’agissait "d’activités personnelles en dehors de la sphère professionnelle" qu’elle ne cautionne tout de même pas.
"U Les Commerçants" a ensuite publié un second post au même sujet. Dans celui-ci, la coopérative a annoncé le départ du couple de propriétaires. "Totalement opposés à des activités privées de safari de chasse par des associés #SuperU, nous annonçons que ces derniers quittent @ULesCommercants avec effet immédiat", peut-on lire sur le tweet. Les deux protagonistes ne se sont pas encore exprimés depuis le début de la polémique.