Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Ils font désormais "comme chez eux", déplore ce pauvre retraité au récit tragique. Roland, 88 ans, est très en colère. Il est "fatigué", "diabétique", et loin de chez lui. Pire ! Il est séparé de sa chère épouse, Odile, ce qui n’était plus arrivé depuis le jour de leur rencontre, il y a 65 ans, explique-t-il à nos confrères de RTL.
Hélas, Roland a été mis à la porte de sa propre maison. Quatre jeunes squatteurs, dont les identités ou les âges ne sont à priori pas connus, se sont installés chez lui. "Ils ont coupé le portail", fulmine le Toulousain, qui explique aussi qu’ils ont changé l’intégralité des serrures de l’habitation. Le récit n’est peut-être pas très étonnant, de telles situations font régulièrement l’objet d’articles de presse, y compris dans nos colonnes.
Pour autant, poursuivent les journalistes de RTL, l’histoire ne s’arrête pas là. Loin s’en faut. En le privant de sa maison, les squatteurs privent aussi Roland de tout moyen de survie : toute sa pension de retraite est d’ores et déjà consacrée à payer l'établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) qui accueille son épouse.
Sa maison squattée par quatre personnes, il est mis à la porte et ne peut pas rejoindre sa femme
Or, Roland espérait revendre la maison dans laquelle se sont infiltrés les quatre squatteurs. Il comptait sur l’argent de la vente pour pouvoir financer son propre départ en Ehpad, où il souhaitait justement rejoindre Odile. Un plan plus que contrarié, au vu et au su de la situation actuelle. En effet ! Covid oblige, la fin de la trêve hivernale a été repoussée. Il ne sera pas possible de faire expulser les squatteurs avant juin.