De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous avez des problèmes de vue ? Si oui, vous avez probablement déjà expérimenté la longue attente que nécessite parfois d'obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmologiste. Fort heureusement, les délais se sont fortement améliorés ces dernières années, à en croire la nouvelle enquête du syndicat national de la profession (Snof) de ce vendredi 8 octobre. Relayée par le magazine Capital, l'étude indique que le délai médian dans un cabinet d'ophtalmologiste était passé à 26 jours à l'échelle nationale, soit 16 jours de moins qu'il y a deux ans. En effet, en 2019, un patient français attendait environ 42 jours avant de voir son ophtalmo.
Si le bilan est globalement positif, on observe toutefois de grandes disparités entre les différentes régions du pays. Dans notre diaporama, découvrez le classement des régions selon leur délai d'attente pour obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmologiste, du plus long au plus court. À noter que le nombre de jours pris en compte est celui pour une consultation de contrôle régulier et non pour un rendez-vous pressant suite à l'apparition de symptômes visuels.
Comment expliquer une telle amélioration des délais d'attente ?
Cette amélioration serait en partie due à un certain nombre de "réformes de l’organisation des soins visuels pour réduire les délais d’attente", explique Capital. De son côté, Docteur Thierry Bour, le président du Snof explique la baisse des délais d'attente par une meilleure coordination des ophtalmos avec les autres professionnels de la santé visuelle : opticiens, orthoptistes, lunetiers... Le magazine prend l'exemple des opticiens-lunetiers qui ont désormais le droit de renouveler des prescriptions. D'ici 2022, un avant-projet de loi pourrait également permettre aux orthoptistes de prescrire des lunettes sans même la consultation d'un ophtalmologiste. Une idée qui déplaît au Docteur Bour, qui estime qu'une telle mesure serait "absurde et surtout dangereuse pour les patients".