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Mettre la France à l’arrêt. C’est le souhait qu’à réaffirmé l’intersyndicale le mardi 21 février dans un communiqué commun. "Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l'arrêt", peut-on y lire. Le vendredi 17 février, les discussions sur la réforme des retraites s’achevaient à l’Assemblée Nationale avant même que l’article 7, prévoyant le recul de l’âge légal de départ à la retraite, ne soit débattu.
Pour autant, les syndicats ne s’avouent pas encore vaincus et ont encore des cartes à jouer pour faire barrière au projet du gouvernement. "Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l'écrasante majorité comme 90% des salarié.e.s font preuve de 'bon sens' et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile", écrivent-ils, en réponse à la déclaration d’Emmanuel Macron, qui assurait s’en remettre au "bon sens" des Français concernant la réforme ce mardi 21 février, rappelle franceinfo.
L’intersyndicale veut "mettre la France à l’arrêt"
Ainsi, après plusieurs journées de mobilisations réussies, l’intersyndicale espère désormais passer à l’étape supérieure. Le 7 mars prochain, ils appellent ainsi à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et de manifestation à travers tout le pays. "Comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février l'intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l'arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer grévistes", déclarent ainsi les syndicats.
Avec cette nouvelle journée de mobilisation, ils espèrent "faire du 7 mars la journée la plus forte", a déclaré Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, lors d’une conférence de presse, assurant qu’il y a "consensus entre nous pour dire que l’objectif c’est de faire plus fort que le 31 janvier", rapporte 20 minutes. Celle-ci avait réuni plus de 2,5 millions de manifestants selon les syndicats, et 1,27 millions pour les autorités.