Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les services d'urgence de Catalogne ont annoncé ce dimanche 1er octobre avoir soigné au moins 91 personnes blessées lors d'interventions de la police pour empêcher la tenue d'un référendum d'autodétermination interdit, notamment à Barcelone et à Gérone. "Il s'agit essentiellement de contusions, de vertiges et d'attaques de panique", ont précisé les services dans deux tweets successifs. Les autorités catalanes ont fait état de"465 personnes accueillies dans les hôpitaux et centres de santé".
La maire de Barcelone s'insurge contre Mariano Rajoy
Plus tôt dans la journée, des témoins avaient rapporté que la police avait chargé des manifestants dans le centre de Barcelone, près d'une école du centre-ville où la police était entrée de force pour saisir des urnes qui devaient servir au référendum interdit, selon des témoins. La charge s'est produite alors que des manifestants assis barraient le passage aux policiers qui quittaient le bureau de vote. Un manifestant, David Pujol, 37 ans, a montré une blessure à la jambe reçue dans cet affrontement et une journaliste de l'AFP a vu un deuxième blessé dans une ambulance. Selon des témoins, la police a fait usage de balles en caoutchouc.
À lire aussi :Catalogne : le coup de gueule de Ségolène Royal
"Les policiers m'ont donné des coups de matraque sur le bras et le dos. On doit tous denoncer cette attitude", témoigne Juan.
La maire de Barcelone, Ada Colau, a réagi à la situation sur Twitter, s'insurgeant contre le fait que le Premier ministre Mariano Rajoy, qu'elle qualifie de "lâche", ait "inondé la ville de policiers".
À Gérone, la police espagnole a également encerclé le bureau où devait voter le président de la Catalogne, Carles Puigdemont, avant d'y pénétrer de force. Les policiers casqués ont d'abord formé un cordon autour du centre sportif de Gérone pour éloigner la foule, puis ont forcé l'entrée pour saisir le matériel de vote. Le président catalan est tout de même parvenu à voter, malgré les mesures policières. Il a ensuite dénoncé la "violence injustifiée" dont a fait usage la police nationale à Barcelone pour disperser des manifestants qui voulaient voter.