La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Du sang neuf en pleine crise sanitaire. Le Conseil scientifique, l’instance chargée de conseiller le gouvernement depuis le début de la pandémie il y a un an, vient d’accueillir quatre nouvelles personnalités. Si on savait ces nominations imminentes, elles ont été annoncées au Journal officiel mercredi 17 février. Au total, ce sont désormais 17 personnes placées sous l’égide de Jean-François Delfraissy qui ont pour missions de livrer leur expertise au gouvernement. Comme l’explique Le Figaro, ces nouveaux professionnels de santé vont "renforcer l’expertise pluridisciplinaire de l’organisme". Qui sont donc ces nouveaux médecins, dont les avis pourraient avoir du poids auprès d’Emmanuel Macron ?
Conseil scientifique : 4 nouvelles nominations
Le premier d’entre eux est un gériatre, Olivier Guérin. Selon le quotidien, il est chef du pôle gériatrie du CHU de Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi président de la Société française de gériatrie. Il dispose également d’une certaine expérience politique puisqu’il a été adjoint au maire de Nice entre 2014 et 2020 et conseiller métropolitain. Invité sur BFMTV le jeudi 18 février, le gériatre a fait une métaphore peu rassurante sur la situation sanitaire.
Selon lui, "on est avec la casserole de lait sur le feu, juste au moment où l’on ne sait pas si ça va mousser et déborder". "On ne sait pas si en enlevant ou ajoutant un degré, la casserole va déborder ou si le niveau va baisser", a-t-il ajouté. Ce sont donc des mesures au jour le jour qui sont nécessaires face à l’épidémie. Quelle est la position des autres nouveaux membres du Conseil scientifique ? Quelle stratégie veulent-ils adopter ?
Conseil scientifique : "Une femme de terrain" rejoint les rangs
La deuxième professionnelle de santé qui a intégré le Conseil scientifique est Catherine Chirouze, cheffe du service des maladies infectieuses et tropicales à Besançon. Comme l’explique l’Est républicain, elle exerce depuis 24 ans, est aussi professeur à l’université et se décrit elle-même comme "une femme de terrain". Elle a en tout cas exercé dans une région fortement touchée par le Covid-19 et devrait, selon le quotidien local, mettre l’accent sur trois sujets : l’évolution des connaissances scientifiques, les patients et les équipes soignantes.
Une autre femme rejoint également le Conseil scientifique dès cette semaine, Angèle Consoli. Cette pédopsychiatre exerce à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et travaille particulièrement sur la bipolarité chez les adolescents. Invitée par BFMTV après sa nomination, elle expliquait alors qu’il s’agissait d’un "message fort" adressé aux "personnes souffrant de pathologies mentales et plus largement à tous ceux éprouvés psychologiquement par cette épidémie".
Le quatrième et dernier professionnel à rejoindre l’équipe de Jean-François Delfraissy s’éloigne un peu de la pandémie puisqu’il est… Vétérinaire ! Comment expliquer ce choix ?
Conseil scientifique : pourquoi nommer un vétérinaire ?
Thierry Lefrançois est vétérinaire et actuellement chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement de Montpellier. Dans un communiqué, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie s’est félicité "de l’intégration d’une expertise vétérinaire au sein du conseil scientifique, permettant de développer l’approche interdisciplinaire qui est nécessaire tant au plan national qu’aux niveaux européen et international". C’est la première fois qu’un vétérinaire rejoint les rangs du Conseil scientifique.