Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En décembre 1953, René Coty succéda à Vincent Auriol à la présidence de la République. Elu pour sept ans par le Parlement, le président a alors peu de pouvoirs, son rôle se révélant surtout représentatif. René Coty n’était pas favori pour le poste que se disputaient Gaston Monnerville, président du Sénat, et Joseph Laniel, président du conseil.
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Le parlement ne parvint pas à se décider entre les deux. Pourquoi ? Quelque temps auparavant, les députés avaient débattu d’une importante question concernant la défense nationale et les deux protagonistes avaient des positions contraires sur cette question, ce qui les priva l’un et l’autre de nombreuses voix du camp opposé lorsqu’il fallut désigner le président de la République.
Finalement, cela profita à un troisième homme qui, au départ, n’était même pas candidat : René Coty. Nul ne pouvait lui reprocher sa position sur cette épineuse question concernant la défense nationale qui divisait les parlementaires : il était absent le jour où elle fut discutée à l’Assemblée car il se faisait opérer de la prostate. D’où sa réflexion…