La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une nouvelle qui divise. Lors de son allocution du dimanche 14 juin 2020, le président de la République annonçait ceci : les élèves doivent retourner dans leur établissements scolaire ce lundi 22 juin 2020 pour les deux dernières semaines de cours. Emmanuel Macron a d'ailleurs précisé qu'il s'agit d'une décision irrévocable : "Les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale".
Si certains parents sont ravis de ramener de nouveau leurs enfants à l'école, d'autres le sont beaucoup moins. Ils estiment notamment que ce n'est pas nécessaire pour le peu de temps qu'il reste. Cet argument ne semble pas être recevable pour le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer qui a déclaré auprès d'Europe 1 : "Deux semaines, ça compte, deux semaines ce n'est pas rien, que ce soit sur le plan pédagogique et psychologique" pour les élèves. Que risquent alors ces parents réfractaires ?
"Les directeurs ne vont pas faire la chasse aux parents"
En temps normal, si un enfant ne se rend pas en cours pendant plus de quatre jours (dans le même mois) sans raison valable, l'école signale le problème à l'Inspection d'académie. Dans ce cas-là les parents encourent alors 2 ans de prison et une amende de 30 000 euros. Si jamais l'enfant fait sa scolarité à la maison, il est nécessaire de faire une déclaration à sa mairie et à l'Inspection d'académie dans les huit jours qui suivent le changement. Toutefois, le contexte actuel est sensiblement différent. Les syndicats enseignants estiment d'ailleurs que les parents ne risquent rien.
"Les directeurs ne vont pas faire la chasse aux parents, ils ne perdront pas de temps à noter les élèves absents et leur coller un conseil de discipline", indique Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC) sur LCI. "Au mieux, ils appelleront les parents le premier jour de l'absence, ces derniers trouveront une bonne excuse et ça s'arrêtera là".
Pour clarifier la situation, le ministère de l'Éducation nationale doit présenter le protocole sanitaire qui servira de document de travail pour que chaque établissement prépare convenablement le retour des élèves.