Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Des objectifs à long terme
Ce jeudi midi, le ministre de la Transition écologique et solidaire a dévoilé à la presse l'ensemble de ses mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. "De nombreux choix ne seront pas immédiatement compréhensibles si on ne les inscrit pas dans le long terme", a déclaré Nicolas Hulot. Il a ensuite fait savoir que la France visait la fin de l'exploration de pétrole en 2040, la fin de la commercialisation des véhicules essence et diesel également en 2040, et la "neutralité carbone" à l'horizon 2050. Pour atteindre ces objectifs, il a énoncé une série des mesures incitatives ou contraignantes que Planet.fr vous résume ci-après.
La priorité aux transports en commun
Le plan climat de Nicolas Hulot prévoit de donner la priorité à l'amélioration des transports en commun du "quotidien", comme l'avait déjà annoncé Emmanuel Macron lors de l'inauguration de la LGV Paris-Rennes la semaine dernière. Les efforts financiers concerneront aussi "l'entretien des réseaux routiers et ferrés" et le report du transport de fret routier vers le ferroviaire.
Le retour de la prime à la casse
"Grâce au plan d'investissement, a expliqué Nicolas Hulot, le gouvernement proposera à chaque Français une prime de transition qui lui permettra de remplacer une voiture diesel d'avant 1997 ou à essence d'avant 2001 par un véhicule plus propre, neuf ou d'occasion." Cette mesure "permettra évidemment de réduire la pollution , mais également d'aider les ménages qui n'ont pas les moyens et qui se voient pour un certain nombre interdit d'accès"dans les grandes villes. Pour rappel, les véhicules anciens , trop polluants, n'ont plus le droit de rouler dans la capitale de 8 heures à 20 heures.
La production d'électricité à la maison
En plus de vouloir faire "disparaître dans dix ans les passoires thermiques" dans les logements, le plan de Nicolas Hulot prévoit d'aller "beaucoup plus vite et beaucoup plus loin" dans le soutien à la production et à la consommation locale d'électricité (éoliennes miniatures, panneaux photovoltaïques, etc.). "On aidera également les quartiers et les zones rurales à produire et à consommer leur propre énergie, biogaz ou énergie solaire", a précisé le ministre. "Je considère que ce ne sont pas des dépenses mais des investissements", a-t-il ajouté, évoquant l’utilisation de 4 milliards d’euros du "plan d’investissement" annoncé par Edouard Philippe.
La fin du charbon et des énergies fossiles
D'ici 2022 sera actée la fin de toute production d'électricité par l'utilisation de charbon , sous forme de "contrats de transition" destinés à "accompagner les salariés" des filières concernées. De plus, la France s'engage à arrêter définitivement l'exploration des sous-sols en interdisant "tout nouveau projet d'exploration de pétrole, de gaz, de charbon, y compris pour les énergies non conventionnelles". Cette mesure concerne également les gaz de schiste. Une loi sera déposée "à la fin de l'été ou au début de l'automne" pour matérialiser cette interdiction.
La fermeture de réacteurs nucléaires
"Nous allons fermer un certain nombre de réacteurs. Je dois identifier avec mes services quels réacteurs nous allons fermer en fonction des critères de sécurité, sociaux et économiques. Mais je n’ai pas encore tous les éléments", a fait savoir le ministre de la Transition écologique, qui a confirmé que le gouvernement souhaitait respecter l’objectif de loi sur la transition énergétique adoptée en 2015 sur la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025.
L'augmentation de la taxe carbone
Nicolas Hulot a confirmé le souhait du gouvernement de "renforcer le prix du carbone" au profit de "l'économie verte", sans toutefois préciser le montant de cette hausse. Selon LCI, "un montant de 40 % de hausse a été mentionné dans la presse". Nicolas Hulot a garanti que de nombreuses "mesures d'accompagnement" seront prises pour les personnes en situation difficile, dont un "chèque énergie". Il a également pris la décision de faire converger la fiscalité du diesel et celle de l'essence "avant la fin du quinquennat".