Cette ville française où le port du masque n'est pas obligatoireIstock
Il fait désormais partie de notre quotidien, à tel point que l'on ne remarque même plus. Il existe pourtant encore quelques zones urbaines où le port du masque n'est pas encore imposé à la population.

Les 132 000 habitants de Limoges en Haute-Vienne font partie de ces rares citoyens vivant en zone urbaine à ne pas être contraints de porter le masque. Comment expliquer cette particularité ? Certes, le taux d'incidence reste assez raisonnable, 161 cas positifs pour 100 000 individus selon Covid Tracker. Mais tout de même, la plupart des départements de l'Hexagone ont fini par imposer le port du masque dans de très nombreuses municipalités.

Le maire de cette préfecture a lui opté pour une stratégie différente. Emile Roger Lombertie désire, lui, laisser plus de liberté à ses administrés. Contacté par l'AFP, cet ancien médecin explique sa démarche : "J'ai toujours dit qu'il fallait porter le masque pour se protéger même quand on nous disait le contraire au tout début de l'épidémie. Mais il faut savoir faire preuve de discernement".

Le maire se défend de toute imprudence

Les Limougeauds n'ont donc pas d'obligation officielle de porter le masque lors de leurs sorties, à part dans les lieux où la population peut s'amasser de manière importante, au marché par exemple, nous apprend le Huffington Post.  

Pour justifier son choix, l'élu de droite invoque notamment la faible densité de population de sa ville. En 2017, celle-ci était d'un peu moins de 1700 habitants au kilomètre carré d'après l'INSEE. "On est pas à Pékin, Wuhan ou Paris où le touche-touche rend le risque de contagion maximum", avance Emile Roger Lombertie.

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L'ex professionnel de santé se défend de toute inconscience et se dit prêt à revenir sur sa décision en cas de dégradation de la conjoncture épidémique. "Tous les jours, j'observe les chiffres et j'agis comme un médecin devant une courbe de température. Si le niveau de contagion monte, évidemment que je rendrai le masque obligatoire", promet-il à l'AFP. 

Pour le moment, la situation épidémique dans la capitale de la porcelaine ne semble pas particulièrement inquiétante.