La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La Belgique, les Pays-Bas et peut-être bientôt l'Allemagne ont fermé leurs frontières à tous les ressortissants britanniques qui auraient pu vouloir les visiter dans les jours et les semaines à venir. En cause ? Les récentes mutations du coronavirus CoVid-19 qui, théoriquement, pourraient rendre la maladie ô combien plus dangereuse. Ce n'est pas pour rien que Londres et l'intégralité du sud-est de l'Angleterre ont finalement été reconfinées par Boris Johnson, le Premier ministre anglais qui n'a eu d'autre choix que celui de "porter un coup de grâce aux retrouvailles de fin d'année", d'après nos confrères de LCI.
Coronavirus CoVid-19 : faut-il craindre la mutation qui gangrène l'Angleterre ?
Cependant, le Royaume-Uni n'est pas le seul pays touché, loin s'en faut. Le Pays-Bas a fermé ses frontières après la découverte de premiers cas contaminés par cette variante du Sars-CoV-2 et l'Australie vient de faire état de deux nouveaux malades qui n'ont pas contracté la souche originale du covid, indique Le Parisien. Il a aussi été identifié en Italie. "Il est tout à fait possible que la variante du virus circule en France", note d'ailleurs Olivier Véran, interrogé par Europe 1. Selon lui, l'Hexagone doit également se préparer à la fermeture de toutes les liaisons avec ses voisins britanniques.
Et pour cause ! Quand bien même le variant - c'est ainsi que le ministre le désigne - circulerait peut-être déjà sur notre sol, il serait inconscient de s'y exposer davantage sans mieux le connaître. Force est de constater qu'il est responsable de l'impressionnante hausse des contaminations au CoVid-19 dans le sud-est de l'Angleterre et ce seul point n'est déjà pas rassurant.
Plus dangereux, plus résistant… Quelles sont nos certitudes sur la nouvelle variante du virus ?
"A priori, il n'y a pas de raison de penser que le vaccin soit moins efficace", affirme de son côté Olivier Véran. En dépit du fait que la nouvelle variante du coronavirus est moins connue que celles qu'il nous a fallu affronter ces derniers mois, certains éléments constitutifs de ce qu'elle est ont d'ores et déjà été identifiés.
On sait d'elle, par exemple, qu'elle est apparue dès la mi-septembre à Londres. Elle y est d'ailleurs à l'origine de 62% des contaminations enregistrées en décembre. Au total, explique le conseiller scientifique du gouvernement anglais, le variant comprend 23 changements comparé au virus initial. Un "nombre inhabituellement grand", alerte-t-il, mais l'essentiel des modifications sont associées "aux changements dans la protéine que le virus fabrique" ou "à la manière dont le virus se lie aux cellules ou les pénètre", détaille-t-il encore.
En théorie, donc, cette nouvelle forme de covid n'est ni plus mortelle, ni résistante aux vaccins développés par les différents laboratoires occidentaux que la France devrait bientôt distribuer.
En quoi la nouvelle variante du coronavirus est-elle plus puissante ?
S'il y a bien un domaine dans lequel cette nouvelle variante de la maladie semble "briller", c'est sa capacité de propagation. Or, il faut bien le rappeler, c'est là l'une des raisons essentielles de la dangerosité du virus.
Boris Johnson, le Premier ministre Britannique, estime que le nouveau variant se transmet "bien plus facilement". "Jusqu'à 70% de plus", juge-t-il. Quant à Patrick Vallance, il pense qu'il pourrait même devenir la future forme "dominante" de l'épidémie.