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Ses propos ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs, a été placé sous protection policière, comme sa famille, révèle France 3 Nord. Le 4 mai dernier, il avait proposé, lors d’un Facebook live avec le magazine Chassons.com, "le piégeage du chat à plus de 300 mètres de toute habitation". Ses propos ont été repris en début de semaine sur les réseaux sociaux et des pétitions ont été lancées pour s'y opposer, mais la haine de certains est allée beaucoup plus loin.
"On dort pas la nuit, moi, ma femme et mes enfants"
Comme l’explique France 3, le président des chasseurs et sa famille ont reçu des menaces de mort et des injures sur les réseaux sociaux. La gendarmerie a elle-même proposé cette protection à Willy Schraen, estimant que certains groupes pourraient passer à l'action. Ce dernier a décidé de porter plainte, affirmant : "On dort pas la nuit, moi, ma femme et mes enfants, on écoute les bruits, même s’il y a une protection… Tout le monde a très peur".
Évoquant particulièrement les chats errants, il expliquait alors dans cette vidéo : "Je veux que la ruralité et la biodiversité se portent bien et aujourd’hui dans cet équilibre, on a un problème chat (…) Le chat tue beaucoup, beaucoup plus d’animaux que les chasseurs, c’est même pas à comparer". Il développait alors son idée de "piégeage du chat", avant de se rattraper : "Mais je le sens bien, on est attaqué de toute part : on nous reproche la chasse, on nous reproche la corrida, on empêche les combats de coqs, on nous reproche plein de choses, alors maintenant si on piège les chats je ne vous dis pas à quoi ça va ressembler".