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Un élu se retrouve victime de chantage à cause de photos volées sur lesquelles il est nu. Les clichés ont été pris lors d'une soirée naturiste. 

Photos d’une soirée naturiste : un individu prend des images volées

Des clichés volés sèment l'embarras dans une petite commune de Flandre. Récit. Se pensant en sécurité et à l'abri des indiscrétions, Frank Gherraert, un échevin de Langemark (équivalent d’élu adjoint, ndlr) s'autorise une douce soirée avec son épouse au bar Le Brasa. Particularité, selon l'élu qui s'est exprimé dans 7sur7, il s'agit d'une soirée naturiste à laquelle sont conviés une vingtaine de personnes.  Une passion que l'élu assume : "Je fais ce que je veux avec ma femme. Je n'ai pas de comptes à rendre ".

Sauf qu'un individu non-identifié en a visiblement décidé autrement. Comme le rapporte le média belge, dès jeudi des dizaines de clichés de la soirée ont été publiés sur internet. Ils ont été pris depuis l'extérieur du Brasa. Pis, selon 7sur7, l’individu a dû traverser un champ de maïs de 200 mètres, muni d’un appareil sophistiqué, afin de réaliser les clichés de la soirée privée pendant près d’une heure et demi.

Pas question d'ailleurs de se contenter de clichés embarrassants, la personne qui a pris les photos se fait aussi maître-chanteur. 

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Photos d’une soirée naturiste : une enquête a été ouverte

Le média belge raconte ainsi que les images ont été envoyées avec une lettre de chantage à l’élu, une missive qui reste toutefois peu claire sur la véritable cible... En effet, l’auteur demande que le bar La Brasa, annule tous les événements prévus cet été. L’échevin flamand ne compte pas céder et a fait savoir à 7sur7 qu’il n’y a "aucune raison de se laisser intimider, ni de céder au chantage". Quant aux clichés de sa personne en tenue d'Adam, il ajoute : "La seule personne qui a commis une infraction, c'est l'inconnu qui a pris les photos."  Franck Gherraert a d'ailleurs déposé plainte

De son côté, Rik Ostjin, le gérant du bar, s’est fait une idée sur l’identité du maître-chanteur. Il déclare à Het Nieuwsblad : "J'ai quelques soupçons. Je ne crois pas que c'est une personnalité issue du monde politique. Peut-être un concurrent ou un riverain. Mais je n'ose pas citer de nom".

Encore non identifié, l’auteur du chantage assure disposer d’environ 800 photo pour faire valoir ses revendications. Une enquête a été ouverte par le parquet de Flandre occidentale.

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