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Amoureuse d’un tueur en série. On pourrait les croire folles, manipulées, victimes du syndrome de Stockholm, mais elles savent très bien ce qu’elles font et qui elles aiment. Certaines femmes sont séduites par des tueurs en série, elles savent pour quoi ils ont commises, mais disent aller au-delà. Si ces histoires se créent plus facilement aux Etats-Unis, les meurtriers français ne sont pas en reste. On se souvient par exemple du procès de Guy Georges en 2001, durant lequel des jeunes femmes n’ont pas hésité à lui faire passer des lettres d’amour.
Amoureuse d’un tueur : "C'est l'homme qui m'a plu, pas le tueur"
Une de ces femmes prend la parole et explique comment elle est tombée amoureuse d'un assassin. Marie [le prénom a été changé, NDLR], Canadienne de 40 ans, entretient une relation avec Patrice Alègre, reconnu coupable de cinq meurtres, d’une tentative de meurtre et de six viols. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2002, une peine assortie d’une période de sûreté de 22 ans, mais a obtenu des non-lieux dans quatre dossiers en 2008.
Comme l’explique Marianne, Patrice Alègre a la réputation d’un "pervers narcissique", voire d’un "prédateur urbain". Pourtant, à 40 ans, Marie assume d’être en couple avec le criminel et rejette d’emblée les accusations de "folie". Interrogée par l’hebdomadaire, elle explique qu’elle n’est ni "une illuminée" ni "la folle de service" et qu’elle ne souffre pas du "syndrome Hannibal Lecter". "C’est l’homme qui m’a plu, pas le tueur", confie-t-elle à Marianne. Comment distinguer les deux ? Comment leur histoire a-t-elle débuté ?
Amoureuse d’un tueur : "Il a pris du recul sur ses actes"
Il y a quelques années, Marie change de vie, quitte son mari et se lance dans des études de psychologie. Comme le raconte Marianne, elle échange alors des courriers avec Patrice Alègre, dans le cadre de recherches pour sa thèse : "Ca m’a surprise de découvrir une toute autre personne que le tueur assoiffé de sang décrit dans les médias. Je parlais avec quelqu’un qui avait évolué, qui avait pris du recul sur ses actes".
Après les écrits, la rencontre se fait au parloir où elle s’autorise à tomber amoureuse, et s’installe en France en 2019. Elle aime son compagnon, mais ne cache rien des difficultés qui peuvent se présenter : "Il est extrêmement respectueux mais c’est difficile d’accepter ce qu’il a fait aussi". À en croire la quadragénaire, elle ne serait pourtant pas la seule à ne pas être insensible au charme du tueur en série…
Amoureuse d’un tueur : "Une fille lui a proposé de lui faire un enfant"
Marie n’est pas un cas isolé. Auprès de Marianne, elle explique que "récemment, une fille de 36 ans, sans enfant, lui a écrit et lui a proposé de lui en faire un, une autre de vivre avec lui à sa sortie de prison, tout ça sans même le connaître". Des propositions qui n’intéressent pas Patrice Alègre, affirme sa compagne. Si elle assume son couple avec le condamné, Marie vit pourtant une toute autre vie que celle qu’elle s’imaginait. Elle explique à Marianne avoir "une situation financière délicate" : "Je vis grâce à quelques aides versées par le Canada et Patrice me verse la totalité de sa paie, soit environ 200 euros".
Patrice Alègre peut être libéré depuis le mois de septembre dernier, mais il a décidé d’abandonner la procédure qu’il a engagée, révèle Marianne. "Entre autres raisons, le sort injuste, selon lui, réservé à sa compagne, une psychologue canadienne", explique l’hebdomadaire.