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C’est acté, le pass vaccinal remplace le pass sanitaire depuis ce lundi 24 janvier. Malgré les oppositions de plus d’une centaine de parlementaires qui ont dénoncé une atteinte aux libertés fondamentales, le Conseil constitutionnel a validé ce vendredi 21 janvier la plupart des dispositions du texte de loi instaurant le précieux sésame.
Selon Jean Castex, le pass vaccinal devrait permettre de "lever la plupart des restrictions prises" pour endiguer la vague épidémique liée au variant Omicron. Ainsi, comme l’a rappelé le Premier ministre lors de la conférence de presse tenue jeudi 20 janvier au soir, à partir de lundi, un test négatif au Covid (PCR ou antigénique) de moins de 24 heures ne sera plus suffisant pour accéder à un certains nombres de lieux que nous détaillons dans notre diaporama ci-dessous. Il faudra en effet justifier d'un statut vaccinal complet. Soit deux doses de vaccin ainsi qu'une dose de rappel dans le cas où la dernière injection date de plus de sept mois.
Le pass sanitaire maintenu dans certains territoires
Toutefois, l'actuel pass sanitaire pourra être conservé dans certains territoires sur décision du préfet, mais pour une durée limitée. Cela pourrait être acté "par exemple en cas de faible vaccination de la population comme en outre-mer", note le site gouvernemental Vie publique.
Une autre exception concerne l’accès aux transports interrégionaux. En cas de motif impérieux d'ordre familial ou de santé, les voyageurs ne disposant pas d’un pass vaccinal pourront présenter un test négatif.
Une autre évolution à venir vient chambouler la date d’expiration du précieux sésame.
Pass vaccinal : nouveau changement le 15 février 2022
Delta, Omicron, BA.2… Vous avez été contaminé récemment par l’un des variants du Covid-19 ? Il vous faudra alors effectuer votre dose de rappel plus rapidement que prévu. Comme l’a annoncé la direction générale de la santé (DGS) à BFMTV, à compter du 15 février prochain, le certificat de rétablissement obtenu après un test positif ne permettra plus de conserver votre pass durant six mois.
Si "une infection équivaudra toujours à une injection", avait assuré le ministre de la Santé le 2 janvier dernier dans les colonnes du JDD, il n'avait jamais été énoncé que le délai de validité serait raccourci de deux mois.
Contacté par Le Parisien, le ministère indique que cette mesure a pour objectif "d’harmoniser les règles" pour les vaccinés étant en attente de leur rappel, et pour les Français ayant été infectés.
Dans une courte vidéo publiée ce vendredi sur les réseaux sociax, Olivier Véran a ainsi détaillé le nouveau dispositif, passé inaperçu. Rétroactif, il concerne des millions de Français. D’après la Direction générale de la Santé, (DGS) 8,5 millions de personnes risquent ainsi de perdre leur pass vaccinal à cette date s'ils n'effectuent pas leur dose de rappel dans les temps.
Obtention, exceptions, désactivation… Quelles sont les autres modalités ? Découvrez le détail ci-après.