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L’extension du pass sanitaire crée de nombreuses tensions dans le pays. Les "pro-vax" font face aux "anti-vax" qui eux, s’insurgent contre une privation de liberté et assimilent la situation à une "dictature". Après une semaine sous-haute tension durant laquelle l’exécutif a dû répondre à l’Assemblée et aux Français en présentant le projet de loi au Parlement, Olivier Véran a accepté de répondre à des lecteurs du Parisien. Ces personnes non vaccinées, sceptiques ou réfractaires au passeport santé, n’ont pas hésité à "malmener" le ministre de la Santé.
Pass sanitaire : "L’idée ne me plaît pas, mais on n’a pas le choix"
Pendant une heure, la discussion a été animée. Olivier Véran n’a cessé de rappeler que la seule arme contre les variants était le vaccin. Ce à quoi lui ont répondu une technicienne de laboratoire à l’hôpital et un autre lecteur : "Il n’y a pas d’autres solutions ? ", "N’êtes-vous pas en train de nous imposer une dictature ? "
Réponse du ministre : "Le pass sanitaire, nous nous en serions bien passés si le contexte était différent. Je suis un citoyen français, un médecin. L’idée de conditionner l’entrée d’un restaurant, d’un bar, d’un théâtre à un statut vaccinal ou sanitaire ne me plaît pas, mais on n’a pas le choix ! Le pass apparaît comme un moyen efficace d’éviter un nouveau confinement et une catastrophe sanitaire. On pensait que les Français auraient le temps de se faire vacciner avant une éventuelle prochaine vague à l’automne mais ce variant, très contagieux, est en train d’envahir la planète", a-t-il alerté.
Jusqu’à quand sera-t-il en vigueur ?
Pass sanitaire : "On y mettra fin à la minute où nous le pourrons"
Face aux accusations de bascule dans une dictature, Olivier Véran s’est montré ferme : "Si on était en dictature, je ne passerais pas des jours et des nuits à débattre de milliers d’amendements dans le cadre d’un projet de loi qu’on ne peut pas faire passer sans majorité au Parlement. Si on était en dictature, il n’y aurait pas des milliers de Français qui pourraient manifester le samedi pour dire qu’on est des dictateurs. Si on était en dictature, pensez-vous pouvoir l’affirmer aussi cash en face d’un ministre ? "
Il a ensuite tenté de rassurer les lecteurs : "Le pass sanitaire, on y mettra fin à la minute où nous le pourrons."
Une question se pose toutefois : jusqu’à quand la loi autorise-t-elle le gouvernement à imposer ce document si controversé ?
Pass sanitaire : il sera "utiliser au plus tard jusqu’au 31 décembre"
Le ministre de la Santé "considère que la vaccination n’est pas un effort", mais "une chance". Selon lui, "l’épidémie continuera tant qu’on n’aura pas atteint l’immunité collective. Aujourd’hui 70 % de la population adulte a reçu une première dose. Une donnée intéressante montre qu’un confinement aurait le même impact que si l’on laissait les gens vaccinés circuler librement. Ils ont beaucoup moins de risque de transmettre le virus."
Quant à l’utilisation du pass sanitaire, Olivier Véran indique que "la loi autorise à l’utiliser au plus tard jusqu’au 31 décembre".