Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Certains Français trichent, et prennent rendez-vous à la place de leurs aînés", explique simplement Luc Dusquenel, médecin généraliste et président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), contacté par le Huffington Post au sujet de ces "jeunes", qui se font parfois vacciner à la place des publics prioritaires. Ces arnaqueurs, poursuit-il, profitent des failles inhérentes des plateformes de réservation.
Trois plateformes permettent en effet de prendre rendez-vous pour se faire vacciner : il s’agit de Doctolib, de Maiia et de Keldoc. Toutes sont accessibles depuis le site officiel gouvernementSante.fr. Cependant, à l’inscription, il n’est pas possible de différencier les personnes éligibles à la vaccination des tricheurs sans contrevenir au secret médical. Tout, insiste le médecin, relève du déclaratif. "Quand la personne prend rendez-vous, il y a un engagement sur l’honneur, mais la preuve qu’elle correspond bien au public éligible est demandée sur place seulement", confirme en effet la Direction générale de la santé (DGS).
Fort heureusement, indique Luc Dusquenel, les tricheurs ne sont pas les plus nombreux : ils ne représenteraient que 0,5% des inscriptions, affirme-t-il.
Des patients agressifs, qui refusent de ne pas être vaccinés
Parmi ceux-là, certains deviennent particulièrement agressifs quand la vaccination leur est refusée, et menacent parfois de se suicider ou de porter plainte. Tout en tenant, bien sûr, l’hôpital pour responsable de leur supposé décès.
D’autres sont de bonne foi, mais se trompent et pensent que leur pathologie chronique (diabète, par exemple), les rends éligible. Enfin, il y a aussi les privilégiés, à qui la direction de l’établissement sanitaire accorde parfois des coupes-files...