De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le diaporama ci-dessus indique les communes où sont enterrés les cinq présidents de la Cinquième République qui sont déjà décédés.
Le dernier d'entre eux à nous avoir quitté fut Valéry Giscard-d'Estaing, le 2 décembre 2020. Il fut chef de l'Etat français entre 1974 et 1981. Si la Cinquième République a déjà perdu cinq de ses plus hauts dignitaires, savez-vous ce qui se passerait si un chef de l'Etat perdait la vie durant son exercice ?
Comme vous le savez peut-être, la France a déjà connu cette situation. Le 2 avril 1974, soit deux ans avant la fin prévue de son mandat, Georges Pompidou meurt des suites une longue maladie.
Mort d'un président de la République : ce que prévoit la Constitution
En cas de disparition soudaine du président de la République durant son règne, l'article 7 alinéa 4 de la Constitution prévoit tout un protocole, explique Justfit.fr. Le président du Sénat est l'homme désigné pour "assurer l'intérim". Si ce cas de figure se présentait maintenant, Gérard Larcher (LR) aurait donc la tâche d'assurer cette mission de remplacement. Il faut ensuite que soit organisé "de nouvelles élections présidentielles dans les 20 jours suivants au plus tôt et 35 jours au plus tard".
Concernant l'hommage à un ancien chef de l'Etat disparu, le Président de la République en fonction peut décider de déclarer un ou plusieurs jours de deuil national. Pour cela, il faut qu'il signe un décret, explique Vie Publique.fr.
Des "obsèques nationales" peuvent ensuite être organisées. Cependant si la famille le désire, les funérailles peuvent s'opérer dans un cadre plus intime et plus privé. Ce fut par exemple le désir de Valéry Giscard d'Estaing qui avait confié à François Hollande ne vouloir "aucune cérémonie officielle, aucun hommage de l'Etat", rapportait L'Express en 2015.
Savez-vous où reposent les corps des présidents de la Vème République nous ayant déjà quittés ? Réponse dans notre diaporama.