Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Laisser des instructions précises ou faire confiance à ses proches. L'âge arrivant, certains Français prennent leurs dispositions et organisent eux-mêmes leurs futures obsèques. N'y voyez rien de morbide, cela permet de soulager les proches en deuil, qui n'auront qu'à se laisser guider et prendre des décisions minimes. Cérémonie, choix du traitement du corps, musique, fleurs... Les sociétés de pompes funèbres sont là pour accompagner les familles en deuil mais, dans certains cas, le défunt a déjà tout choisi.
Enterrement : doit-on respecter les dernières volontés du défunt ?
Pour certains, il est important de noter ses dernières volontés afin d'être sûr qu'elles soient connues de tous. En tant que proche du défunt, vous êtes dans l'obligation de les respecter si elles ont été portées à votre connaissance. Comme l'explique le ministère de la Justice, "ne pas respecter les dernières volontés du défunt peut être sanctionné d'une peine pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement, de 7 500 euros d'amende et d'éventuelles peines complémentaires".
Bien sûr, il arrive parfois que les dernières volontés ne puissent pas être respectées au regard de la loi. Les obsèques sont en effet réglementées et de nombreuses choses sont interdites, notamment en ce qui concerne le traitement réservé à la dépouille, les lieux d'inhumation ou même la pierre tombale. Néanmoins, toute personne est en droit de faire savoir à ses proches ce qu'elle souhaite pour ses obsèques. De votre vivant, vous pouvez préciser ces conditions dans votre testament, laisser une trace écrite ou même orale, en informant l'un de vos proches. La loi étant très précise sur certains points, quelles sont les dernières volontés autorisées ? Quelles sont celles qui sont interdites ? On fait le point dans le diaporama ci-dessous.