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Hanford aux Etats-Unis

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IstockHanford aux Etats-Unis

Le site d’Hanford dans le sud de l’état de Washington est un peu la centrale nucléaire de Springfield dans les Simpsons, mais en pire. Depuis les années 40, l’armée y a fait joujou avec suffisamment de plutonium pour concevoir les 60 000 ogives nucléaires de son arsenal. Et comme personne ne savait trop comment gérer les déchets radioactifs, on a décidé d’enterrer une partie dans les sous-sols sans trop de précautions, quand on ne rejetait pas les eaux contaminées directement dans le fleuve à proximité. Aujourd’hui, Hanford est considéré comme l’endroit le plus radioactif des USA, et est surtout une bombe écologique à retardement. En mai dernier, une partie du terrain a failli s’effondrer sur un tunnel de stockage radioactif, obligeant les 5000 employés à rester confinés dans l’usine en évitant soigneusement de manger et de boire. 

La mer Méditerranée

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IstockLa mer Méditerranée

La mer regorge de déchets en tout genre... Pas pour rien qu'elle est la mer la plus polluée d'Europe. La Mafia y balance même, ni vu ni connu, des fûts remplis de déchets radioactifs. Depuis 1994, plus de 40 navires auraient ainsi été coulés en Méditerranée avec leur stock contaminé, plutôt que de s’emmerder à acheminer leur encombrante cargaison dans les usines d’enfouissement prévues à cet effet.

La côte Somalienne

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IstockLa côte Somalienne

En plus de souffrir de la famine, de la piraterie et d’une instabilité politique chronique, la Somalie servirait à la Mafia, encore elle, à enfouir les déchets nucléaires que des sociétés écrans étaient censées stocker selon les normes de sécurité internationales. On estime à environ 600, le nombre de barils radioactifs enterrés ou coulés le long de la côte somalienne. Un problème qui touche également ses voisins puisque le tsunami de 2004 auraient déplacés certains fûts sur de très longues distances.

Le complexe industriel de Maïak en Russie

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gettyLe complexe industriel de Maïak en Russie

En 1957, une énorme explosion souffla la base de Mayak utilisée jusque là par l’armée soviétique pour ses essais nucléaires. Lors de cet incident, plus de 100 tonnes de déchets radioactifs furent libérés, contaminant toute la région à des dizaines de kilomètres à la ronde. Une broutille pour les 400 000 habitants des environs déjà victimes des rejets de l’usine dans les eaux du fleuve et celles du lac voisin de Karachay. La ville est considérée encore aujourd’hui comme le lieu le plus radioactif de la planète.

Sellafield à l’ouest de l’Angleterre

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IstockSellafield à l’ouest de l’Angleterre

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