De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un corps retrouvé neuf ans plus tard aux pompes funèbres : une première dissimulation
Des restes humains ont été découverts dans une société de pompes funèbres située à Arras dans le Pas-de-Calais. La directrice, qui a fait cette trouvaille macabre ce mardi 6 novembre, a tout de suite prévenu la police. A la suite à ce signalement une enquête a été ouverte, rapporte La Voix du Nord.
Selon les informations du journal local, les ossements retrouvés dans un sac entreposé dans une serre à l’arrière des locaux appartiennent à Emile Lucas. Cet ancien gendarme est décédé le 27 avril 2008 ! Alors pourquoi les restes de son corps réapparaissent dix ans plus tard dans une société de pompes funèbres ?
En réalité, à la suite de son décès de mort naturelle, l’un de ses fils a caché la dépouille pendant plus d’un an pour continuer à percevoir la pension de son père. L’homme aura perçu au total 27 913 euros avant que sa supercherie n’éclate au grand jour en mai 2009. Et cela en raison de l'inquitude de ses autres enfants vivant dans le Sud. N'aillant plus de nouvelles, il a alerté la police qui s'est rendue au domicile du défunt, indique le quotidien régional.
Ce fils sans scrupule avait été condamné à six mois de prison pour escroquerie, et non pour recel de cadavre. L’histoire aurait alors pu s’arrêter là, le corps d’Emile Lucas pouvant enfin être inhumé. Mais le hasard des choses en a voulu autrement.
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Un corps retrouvé neuf ans plus tard aux pompes funèbres : un problème dans la procédure
La procédure à suivre est différente quand la mort est suspecte, détaille La Voix du Nord. Une autopsie a lieu, avant que le corps ne soit remis aux pompes funèbres. Alors le procureur ou le commissariat délivre un procès-verbal qui est transmis à l’état civil. A partir de là, la société peut procéder à l’inhumation ou à la crémation en lien avec la famille.
Problème pour cet ancien gendarme, ses obsèques n’ont jamais été réalisés. "Pour l’instant, on est dans le flou", indique le parquet d’Arras au journal. "Il y a eu un raté quelque part, au moins une négligence de la part des pompes funèbres. Elles auraient dû relancer la famille ou la mairie si c’était une question de coût", confie une source policière.
L’enquête devra déterminer quel maillon de cette chaîne a été défaillant. Quant à Emile Lucas, il n’y a, à ce jour, pas plus d’informations sur la tenue de ses funérailles…