Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Il y a quelques jours, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, quatre bombonnes de gaz et un dispositif de mise à feu ont été découverts au pied d’un immeuble du 16e arrondissement, situé Paris près de la porte d’Auteuil, par un riverain. Aussitôt alertées, les autorités ont pu procéder à une opération de déminage et une enquête a été ouverte. Ce mardi matin, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a annoncé que cinq personnes avaient été interpellées et que l’une d’entre elles était fichée S. "Les personnes sont surveillées, mais effectivement on peut toujours passer à l'acte par l'intermédiaire d'amis, du réseau, a-t-il expliqué. Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est que vous surveillez quelqu'un, mais qu'autour il y a une nébuleuse qui est prête à venir en aide à celui qui est déjà fiché au FSPRT".
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"Est-ce que faire sauter un immeuble dans un quartier chic de Paris n’était pas aussi un signe…"
Quant aux motivations des auteurs de ce projet d’attaque, le ministre a admis que pour l’heure, il ne "savait pas". En effet, selon les premiers éléments communiqués, aucune personnalité ou figure politique ne réside dans cet immeuble. Le premier flic de France a ensuite avancé une hypothèse : "Est-ce que faire sauter un immeuble dans un quartier chic de Paris n’était pas aussi un signe pour montrer que personne n’est en tranquillité ?". Se refusant à donner davantage de détails sur les avancées de l’enquête, Gérard Collomb a conclut en soulignant que cette découverte "montre que le niveau de la menace en France est extrêmement important et que toutes celles et toutes ceux qui pensaient qu'il fallait desserrer la capacité de nos services à aller de l'avant, à essayer de regarder, d'avoir les renseignements, eh bien ils se trompaient".
En vidéo - Gérard Collomb s'exprime sur l'état d'urgence